L'IRT à la dérive, l'IRT à l'impasse, l'IRT en crise, l'IRT à la souffrance ! Qui peut lui rendre secours à l'heure où les dirigeants de la commission des litiges de la FRMF ne cessent de « remuer » les dossiers pour faire glisser le club tangérois dans le gouffre. A l'heure aussi où le président Mohamed Ahkane et ses proches collaborateurs travaillent corps et âme pour régler le milliard de centimes en dettes exigé par la FIFA au début de la saison, de nouveau une autre lettre émanant des responsables fédéraux arrive au club comme un « coup de foudre » demandant une autre somme inimaginable.
Des jugements sont rendus contre l'IRT pour payer un montant de 820 millions de centimes en faveur des anciens footballeurs Mehdi Naghmi, Salah Eddine Chehab, Hamza Ghattas, de l'ex adjoint de l'entraineur Rafeeq Abdel Samad 40 millions de centimes, et des anciens Agents 11 millions de centimes.
A vrai dire, ce qui se passe au club tangérois donne beaucoup à réfléchir et personne ne sait comment résoudre le problème.
Outre le mauvais classement de l'équipe au championnat, outre les mauvais recrutements effectués par l'ex entraineur Zaki, outre le départ des sponsors qui exigent les bons résultats et la transparence, le comité ne sait à quel saint se vouer.
Ses membres reprochent cette mauvaise situation à l'ancien bureau Aberchane.
Si l'on réfléchit bien, on se rend compte que celui-ci est loin de toute polémique avec le quitus de la passation du pouvoir et surtout avec l'approbation du rapport financier à l'unanimité par les adhérents seule force actuelle du football marocain.
Mohamed Ahkane et la plupart des dirigeants du nouveau comité étaient bel et bien collaborateurs de Abdelhamid Aberchane pendant plusieurs saisons.
La question qui se pose est la suivante : pourquoi il n'y a pas eu contestation pour accepter les finances de l'équipe.
Le mystère et rien que le mystère dans la gestion financière de l'IRT.
Du côté de la FRMF, les décisions sont rendues incompréhensiblement à ce moment-là en pleine saison et les parties qui déplacent chaque fois les dossiers indiquent sans aucun doute que l'équipe tangéroise est dans la cible d'une multitude de partenaires.
Les supporters du club ne connaitront pas la surprise si les responsables fédéraux des litiges relancent de nouveaux dossiers dans les prochaines semaines.
De source bien informée, les dirigeants de l'IRT n'excluent pas qu'il y ait contrefaçon dans ces contrats.
Après l'arrêt du championnat, cette affaire pourrait faire couler beaucoup d'encre d'autant plus que l'ancien comité renie l'existence de plusieurs contrats signés.
Aux toutes dernières minutes, la rédaction régionale sportive vient d'apprendre l'intention du bureau de direction de l'équipe première de la ville de présenter une démission collective, après que le club a connu un grand cycle de pertes financières et obtenu un faible rendement dans les matches qu'il a disputés dans le championnat de football professionnel.
Selon les mêmes sources, la dette de l'équipe a dépassé le seuil des 6 milliards, notamment après que le comité n'a pas obtenu gain de cause dans les procès et contentieux portés contre lui devant la FRMF et la FIFA.
Le facteur le plus important reste, selon les mêmes sources, les résultats négatifs obtenus jusqu'à présent, qui se traduisent par le fait que la formation n'a obtenu que deux points sur deux nuls et six défaites, et son occupation du dernier rang du tableau de classement est décourageante.
La mauvaise sélection de la direction technique qui a supervisé l'entraînement de l'équipe depuis le début de la saison, ainsi que les contrats étranges qui ont été conclus, ont contribué à ce que l'équipe atteigne ce qu'elle est, selon les spécialistes du domaine.
Ils espèrent que cette démission, qui sera remise aux autorités dans les prochains jours, sera le début d'une nouvelle phase afin de sauver ce qui peut l'être, et d'éviter le pire des scénarios le retour en deuxième division.