Après la démission irrévocable de son président et de ses proches collaborateurs, l'IRT vient d'avoir une commission provisoire de sauvetage pour éviter le vide dans la gestion aussi bien administrative que financière. Cette initiative que les milliers de supporters trouvent fort louable est l'œuvre de Mohamed Mhidia première autorité de la ville et de la Région. Après plusieurs réunions au siège de la wilaya, le directeur régional du ministère du Sport et sept membres du comité démissionnaire ont accepté bénévolement et provisoirement de diriger l'équipe et de subvenir à ses besoins. Il s'agit des MM. Abdelouahid Aazibou, Rachid Hosny, Ahmed Belmokhtar, Othmane Rahmani, Zakaria Haychoumi, Anas Ouassini, Mohamed Ahkane et Rabih Moulouh. En parallèle avec sa mission, cette commission entamera des contacts avec les personnalités tangéroises et les futurs candidats à la présidence, pour préparer la prochaine assemblée générale extraordinaire. Quant à l'assemblée générale ordinaire prévue pour le 22 octobre, il est presque certain qu'elle n'aura pas de sens. Mais les adhérents exigent le rapport financier pour avoir une transparence dans la comptabilité. La problématique qui est à l'ordre du jour est la suivante : « Pourquoi ce retard de cinq mois dans le règlement des footballeurs, du staff technique et des administrateurs à l'heure où le comité a fait des recrutements couteux ? ». Une question de mauvaise gestion à laquelle il est difficile de trouver une solution. Conscient de la gravité de la situation, le Wali de la Région Tanger-Tétouan-Al-Hoceima a décidé de prendre en charge le règlement des salaires en instance pour éviter la crise des résultats. Pour le moment, trois candidatures pour le poste de président sont sur la table du bureau IRT. Il s'agit de l'homme d'affaires maroco-américain Youssef Mandour, du président de la commune de Beni-Makada Mohamed Hmami et de l'ex joueur Oussama Gharib (avec le soutien d'un riche saoudien). Ainsi, au cas où aucun membre adhérent ne se présenterait comme candidat le jour de l'assemblée, la présidence de l'IRT pourrait être américaine, saoudienne ou beni-makadienne. Selon les calculs de la trésorerie, le nouveau président devait déposer une garantie d'un milliard de centimes pour régler les dettes actuelles du club surtout après les dernières pénalités de la FIFA (affaire Fouzir et affaire anciens footballeurs pour non respect de contrat). Une autre question prioritaire du nouveau comité : « Comment convaincre les anciens sponsors à renouveler le contrat de sponsoring résilié à cause de la pandémie avec un dialogue permanent avec l'ONDA ».