Si à Rabat on promet le mouton de l'Aïd - il aura tout le temps de brouter dans la petite prairie – et un lot de terrain – hak a hmida -, à Casablanca, plus précisément à Hay Hassani, on offre des bons aux futurs électeurs, qui permettent d'avoir chez un boucher à Lissasfa, des morceaux de viande. Ni gigot, ni épaule, ni jarret de veau. On n'a pas encore entendu parler de « chkamba » pour ceux d'en bas. Elira bien qui élira le dernier. Jamais on a autant rigolé que durant ces « Intikhabat » qui seront remportées la main haute par des candidats sincères qui ne promettent pas monts et merveilles. stop. Tantôt Tanger renoue avec la croissance, tantôt elle affiche des chiffres mous en matière de tourisme avec la chute des nuitées – 5 étoiles – de 11%. On sait que pour les 3 et 4 étoiles, il y a une hausse de 8 à 11% par rapport au même mois – avril – que l'an dernier. Mais pourquoi diable on ne met pas les chiffres dans le même panier au lieu de manier les 3, les 4 et les 5 sans dextérité ! stop. 12 juin. Pathétiques ces garages au rez-de-chaussée, loués par des candidats qui brûlent toutes leurs économies – plus les dix briques alloués par le ministère de Benmoussa – pour tenter de remporter des voix. Aux yeux des citoyens, certains candidats prêts à toutes les concessions et à tous les mensonges, ne sont que des affairistes qui veulent booster leurs comptes en banque. Surtout ceux qui passent du coq à l'âne et qui rêvent d'être en haut de l'affiche. La mairie de Rabat n'est pas à prendre, a-t-on envie de répondre à ceux qui emploient tous les moyens pour parvenir à se faire un chemin. Les habitants de la capitale ont bonne mémoire : ils ne veulent pas que leur ville tombe entre les mains des ambitieux et des affairistes pour qui les affaires personnelles passent en premier. Cette mairie qui offre des voyages à Singapour, Kualalampur ou San Francisco. Un rôle très convoité, que celui du maire, par ceux qui roulent déjà sur l'or. stop. L'heure de plus n'est pas passée comme une lettre à la poste… Lundi matin beaucoup ne sont pas arrivés à l'heure. Comme lors du dernier changement horaire, bien des citoyens n'ont pas suivi la cadence. Du côté des fidèles de la mosquée, l'heure des prières est restée la même. Ça mettra le temps qu'il faudra mais tout le monde devra s'habituer à l'heure d'été y compris les entêtés dans les administrations. Enfin, on peut regarder les JT numériques sans être déphasé. stop. Mawa. Des organisateurs, l'âme en peine, nous disent aujourd'hui qu'on avait annulé le récital de Stati à la place Piétri pour éviter les dégâts de la soirée Dadoudi-Daoudiya qui s'est soldé par un fiasco. Apparemment le changement des lieux n'a pas porté chance aux génies de la programmation. Mais maintenant que les choses sont passées - li fat'mat – on peut tout raconter pour tout justifier. A force de pendre tous les coiffeurs on ne pourra plus se faire couper les cheveux. stop. Pendant des années on a rouspété contre les sacs en plastic noir qui empoisonnent l'environnement et qui occupent les routes en faisant des ronds en l'air. Mais maintenant que Macro utilise des sacs en papier comme à New York ou à Philadelphia - les ricains sont plus conscients de ce côté là que les Européens où on continue à distribuer du plastic chez Felix Potin – on n'a pas lu ici ou là, des « papiers » de sensibilisation. La moindre des choses étaient de saluer la décision de Macro qui n'est pas, entre nous, un accroc en matière de défense de l'environnement. Mais pour une fois… stop. La première édition du Festival International de Littérature à la Bibliothèque Nationale de Rabat sur le thème « Ecriture entre les lignes » n'a pas démarré sur les chapeaux de roues. Normal pour une première fois. Organisé par le centre marocain Le Pen International dont le cher disparu – on ne disparaît pas complètement – Abdelkébir Khatibi que des sphères nous jalousent – cette first édition a été pourtant préparée avec brio. Quoiqu'il en soit, une première fois est parfois réussie, soit il faut compter sur une deuxième édition pour relancer la machine. Jusqu'au 4 juin à la BN. stop. L'Association Marocaine contre le Piratage (AMLP) a organisé, à Casablanca, un sit-in – ça fait tendance dans l'Etat providence - pour sensibiliser le public au danger de l'extension du piratage – plie ta page – et ses impacts négatifs sur les artistes. Nabil Ayouche ; le président de l'AMLP qui n'est pas fou de babouches nous dit que le piratage a réduit la production artistique – elle n'a jamais si bien profité du magic système - en baissant le nombre de studios - et Ouarzazate ? – et des salles de cinéma – des gourbis parfois !. Nabil devenu plus grincheux que Nabyl Lahlou, alors que toutes les portes lui sont ouvertes, conclut que le nombre de cinéphiles – ou spectateurs ? – est passé à 3.000.000 en 2008 contre 45.000 en 1980. Soit 3 millions, c'est pas mal quand on sait le nombre de citoyens qui regardent Al Jazeera f'el bakhira, TV5 Monde, et tout le reste… stop. La Raja déploie des banderoles en anglais – my god – pendant que la Banque Populaire toujours à la recherche du nouveau, s'offre des publicités en couleurs avec des slogans dans la langue d'Elton John et de Mac Larren. « My life » peut-on voir cette semaine dans la presse francophone d'ici. Après l'anglais, quelle langue ou quel dialecte choisiront nos ateliers de pub – qui ne sont pas des adeptes de la langue de bois – et nos supporters qui veulent jouer les fans du Manchester avec des banderoles en anglais ? Good luck. stop. Par rapport aux élections communales de 2003, le ministère de l'Intérieur aujourd'hui en effervescence a constaté une hausse au niveau de la proportion des candidats de formation supérieure ou secondaire pour les élections du 12 juin qui donnera un rhume des foins à certains. Le gouverneur directeur des élections – les 2 peuvent faire la paire – au ministère de l'Intérieur, Hassan Aghmani, hier encore inconnu, devenu la star de juin, a déclaré lors de la conférence de presse de lundi dernier que cette progression s'élève à 58% contre 50% lors des élections de 2003. Pourcentage pas très symbolique qui fait dire à certains : le vote par SMS ou par internet c'est pas demain la veille… stop. Rectificatif : Il s'agit de Elie Kakou et non pas Kazou. Nos excuses au défunt. stop. Série Seddina : le Biba est fermé depuis quelques jours. stop.