Est-ce la saison des zéros à l'IRT ? L'équipe a battu tous les records, mais sur le plan négatif en ce début du championnat, considéré comme le plus « catastrophique » de toute son Histoire. Incroyable mais vrai, les Tangérois ne savent plus ce que c'est gagner des points et le poste de lanterne rouge occupé avec mérite donne beaucoup à réfléchir.
Pointer du doigt le président ou l'entraineur, accuser la commission technique des mauvais résultats, est à écarter car la responsabilité est partagée par tous ceux qui travaillent au club.
On parle, certes, de la médiocre situation léguée par le comité sortant de Aberchane et de Belkhaidar et des dettes laissées, mais on oublie de mentionner le départ massif des meilleurs footballeurs tels les Lemjhed, Hamoudane, Bamaâmar, Ijrouten...
Aux toutes dernières minutes, le président Ahkane et ses proches collaborateurs ont décidé de passer à l'audit pour la vérification de l'ancienne comptabilité du comité sortant caractérisée par un « gouffre » inimaginable.
Que dire de cette décision à l'heure où il existe un PV équivalent à un quitus avec l'approbation pure et simple du rapport financier de la dernière assemblée générale.
On se demande vraiment où était l'actuel comité au moment de la passation du « pouvoir » et pourquoi il ne s'est pas opposé au rapport financier présenté alors que tous ses membres étaient bel et bien des adhérents.
Situation confuse mais le bilan suivant est à relever pour montrer où en est l'IRT considéré comme la formation la plus faible des deux divisions :
Victoire : 0. Buts pour : 0. Nul : 0. Point : 0. Valeur des recrutements : 0. Commission technique : 0. Staff technique : 0. Projet : 0. Nouveau sponsor : 0. Nouveau parrain : 0. Total : 0/10. Note éliminatoire.
Maintenant, la question qui se pose est la suivante : que faire pour sauver l'équipe ?
A vrai dire, en football, rien n'est impossible et il est toujours important de rappeler que tant qu'il y a la vie, il y a l'espoir.
Mais dans un IRT avec seulement des zéros dans tous ses compartiments, il existe beaucoup de difficultés.
Se séparer de l'entraineur et engager un autre ne semble pas la bonne solution bien que le choix de Zaki ne soit pas l'idéal du fait qu'il n'a rien donné aux clubs marocains qu'il avait dirigés.
Changer de projet en attendant l'ouverture du marché hivernal pour renforcer l'effectif ne parait pas non plus la remédiation à la crise. Alors que faire et quelle décision prendre ?
Continuer à travailler le même projet, faire confiance aux footballeurs amateurs de la deuxième formation amateurs et jeunes, résilier à l'amiable les contrats des nouvelles recrues peu convaincantes, préparer un effectif rajeuni, prévoir la relégation en deuxième division du fait que les footballeurs actuels d'un niveau technique médiocre seront incapables d'assurer le maintien, préparer une ossature d'avenir susceptible d'évoluer pendant trois ou quatre ans, suivre l'exemple du voisin le MAT qui a conservé la même formation pour retourner chez les grands.
Au cas contraire, l'IRT, avec un changement radical à tous les niveaux, pourrait échouer et descendre en catégorie inférieure pour avoir un autre projet commençant par zéro.