Face à l'amélioration de la situation épidémiologique, Azeddine Ibrahimi, membre du Comité scientifique, appelle à l'ouverture des stades au public et à permettre la tenue des prières de Tarawih pendant le mois de Ramadan. Après avoir plaidé pour la réouverture des frontières et pour la coexistence avec la pandémie, le professeur Ibrahimi a ainsi estimé que les indicateurs épidémiologiques au Maroc permettent l'allègement des mesures restrictives liées au Covid-19. Le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a expliqué, via sa page Facebook, qu'«il est peut-être temps d'annoncer un calendrier pour la levée des restrictions », précisant que les Marocains, psychologiquement fatigués de l'état d'incertitude, ont besoin d'indication et de décisions rassurantes ». Ainsi, il a plaidé pour une ouverture des stades au public accompagnée de conditions sanitaires claires et pour celle des mosquées pour la tenue des prières de Tarawih pendant le mois de Ramadan. Tout en rappelant que la situation immunitaire des Marocains couplée à l'absence d'une nouvelle mutation, M. Ibrahimi a comparé cette situation à celle de la France qui a, malgré le nombre important des nouvelles infections, annoncé une levée des restrictions à partir du 15 mars. Il a, in fine, appelé à l'allègement des conditions d'entrée au Maroc et du protocole sanitaire dans les écoles, ainsi qu'à la reprise du rythme habituel des soins de santé. Il convient de rappeler que, selon le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, la troisième vague est en préclôture et le Maroc passe au niveau vert, soit une faible transmission du virus. Le Maroc passe du niveau orange (modéré) au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 dans sa version Omicron, avait indiqué le coordinateur sur la situation épidémiologique du Maroc dans un post sur LinkedIn. La décrue de cette troisième vague de transmission communautaire continue donc avec la poursuite du ralentissement de la circulation virale sur l'ensemble du territoire national, a-t-il expliqué.