Le Maroc célèbre cette année le 78e anniversaire du Manifeste de l'indépendance, qui était la première étape officielle vers la réalisation de l'indépendance du Royaume. Cette célébration de bon augure a une signification unique et particulière pour la nation marocaine du fait qu'elle reflète sa longue histoire et son engagement indéfectible pour la cohésion, la liberté et l'indépendance, a indiqué, mardi, l'ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani. «La célébration de bon augure du 78e anniversaire du Manifeste de l'indépendance a une signification unique et particulière pour la nation marocaine, car elle lui permet de réfléchir sur sa longue histoire et son engagement indéfectible pour la cohésion, la liberté et l'indépendance», écrit Youssef Amrani dans une tribune publiée par le journal sud-africain The Star. En ce jour de 1944, 66 hommes et femmes du Mouvement national marocain se sont réunis pour signer ce Manifeste qui était la première étape officielle vers la réalisation de l'indépendance du Maroc, plus tard en 1956, a-t-il souligné. Et d'ajouter que ces dirigeants, représentants de la société marocaine et des communautés urbaines et rurales, nouaient en symbiose une parfaite alliance centrée autour du Père de l'indépendance et l'un des dirigeants fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine, feu SM le Roi Mohammed V. «L'histoire fait donc partie intégrante des identités d'une nation et le Maroc, Etat vieux de 12 siècles, sait ce qu'il faut pour être un pays libre, indépendant et fier. Les Marocains chérissent leur histoire et, ce faisant, n'oublient jamais le courage, l'engagement et le patriotisme de leurs prédécesseurs», soutient l'ambassadeur, en faisant remarquer que la solidarité et la justice sociale sont profondément ancrées dans l'ADN politique du Maroc, à savoir un Royaume d'unité avec une histoire et une culture millénaires. Relevant que sur cette voie juste, l'année 2021 a été une étape majeure dans le processus démocratique du Royaume, M. Amrani explique que les Marocains ont été appelés à voter et ils l'ont fait avec une participation impressionnante, compte tenu du fait que le scrutin s'est déroulé en pleine crise du Covid-19. «Cela montre sans équivoque que le Maroc avance sereinement sur la voie d'un développement national inclusif et démocratique», a-t-il dit. C'est dans ce même esprit que les réformes sociales et économiques engagées depuis le début des années 2000 ont toujours placé l'humain au centre de chaque priorité. A titre d'illustration, la gestion par le Maroc de la crise sanitaire en dit long, soutient encore le diplomate, arguant que ces mêmes valeurs nobles et le sens du sacrifice continuent d'incarner la voie du Royaume vers la modernité et le développement sous la Direction sage, humaniste, altruiste et tournée vers l'avenir de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dans ce même ordre d'idées, il fait constater qu'une attention particulière est consacrée à mettre pleinement en œuvre la réforme majeure et historique de la généralisation de la protection sociale au cours des quatre prochaines années, pour aider le pays à faire face à la pandémie du Covid-19. Dans la même lignée, l'ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud a souligné que l'un des enjeux du Maroc en 2022 est de maintenir le rythme de la reprise économique dans un contexte marqué par l'impact de la pandémie. «C'est un bon indicateur que le PIB du Maroc a progressé de 6,3 % en 2021, malgré le contexte international difficile», s'est-il enorgueilli. Et d'ajouter que l'Exécutif entend lancer le plan «Awrach» début 2022, avec pour objectif de garantir l'emploi à 250.000 jeunes pour un investissement total de 238 millions d'euros. «Il ne fait aucun doute que le Manifeste de l'Indépendance revêt toujours une importance particulière malgré les décennies qui se sont écoulées depuis sa présentation. Cet événement historique est porteur de plusieurs enseignements qui pourraient être la clé pour résoudre nombre de problèmes urgents grâce aux valeurs et principes qu'il a inscrits dans l'identité collective marocaine», conclut M. Amrani.