Le gouvernement n'est pas parvenu à louer les bacs de stockage de la SAMIR, après le refus du Tribunal de Commerce de Casablanca. Le sort de la Raffinerie demeure entre les mains de la Justice. L'Exécutif veille, pour sa part, à garantir les droits sociaux des employés. Détails. Le feuilleton de la Société anonyme marocaine de l'industrie du raffinage (SAMIR) est condamné à durer encore longtemps. Mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce de Casablanca, le 21 mars 2016, la SAMIR est toujours en quête d'un nouveau propriétaire. Le problème de la gestion des capacités de stockage de la Raffinerie persiste. Les bacs de stockage n'ont pas été loués à l'Etat qui en a fait la demande d'autorisation au tribunal. Cette question a été au cœur des débats au sein de la Chambre des représentants, lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales au gouvernement. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué que cette tentative de location, qui visait à renforcer le stock national des produits pétroliers, n'a jamais abouti, tout en expliquant les raisons de l'échec de cette tentative. Selon la ministre, l'Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), a été mandaté par l'Etat pour conclure un contrat de location avec le syndic judiciaire. Or le Tribunal de Commerce de Casablanca a ordonné, le 23 novembre 2021, l'annulation de l'autorisation de location qu'il a donnée en mai 2020. Les députés istiqlaliens ont appelé, pour leur part, à trouver une solution définitive à la crise que traverse la société de raffinage, pour clore définitivement ce dossier afin que la Raffinerie puisse reprendre normalement son activité au service de la garantie de la sécurité énergétique du Royaume. Cette solution tant attendue reste aux mains de la Justice, ainsi que l'a fait savoir la tutelle. Pendant ce temps-là et jusqu'à nouvel ordre, les droits des employés de la société demeurent garantis, a assuré Leila Benali qui a souligné que ces derniers perçoivent toujours leurs salaires et sont déclarés régulièrement à la Caisse de sécurité sociale (CNSS).