Présidé par Asmaa Ghlalou, le Conseil communal de Rabat a tenu, mercredi 15 décembre, une session exceptionnelle. Plusieurs points, dont le nouveau cahier des charges relatif au partenariat avec les sociétés délégataires dans le secteur de la propreté, ont été à l'ordre du jour. La session exceptionnelle du Conseil communal de Rabat a été tenue mercredi 15 décembre afin de discuter du nouveau cahier des charges relatif au partenariat avec les sociétés délégataires dans le secteur de la propreté. Ce cahier des charges doit être approuvé par le conseil, par les parties concernées pour passer à la prochaine étape, le lancement des appels d'offres, et ce avant que le dernier contrat n'arrive à son terme en août 2022. A ce propos, la présidente du Conseil communal de Rabat, Asmaa Ghlalou a précisé que « la propreté est une préoccupation majeure de tous les habitants de la capitale, le cahier des charges doit être élaboré le plus tôt possible pour respecter les délais et doit prendre en considération les lacunes du passé et oeuvrer à les éviter ». Ghlalou a évoqué, à titre d'exemple, les conteneurs et bacs à déchets dont le nettoyage ne s'effectuait qu'une seule fois par mois et appelle à en augmenter la fréquence. Un autre point préoccupe la maire de Rabat, il concerne le tonnage des camions qui est jugé minime et qui doit être augmenté pour élever le volume des ordures ménagères collectées et transportées. Dans le même sillage, et afin de lutter contre les mauvaises odeurs, notamment dans les lieux de rassemblement de bacs à Rabat, Ghlalou a révélé que « cette fois-ci, nous avons opté pour la mise en place de bacs souterrains, et ce afin d'éviter les odeurs gênantes émanant de ces bacs, ainsi que pour empêcher les fouilleurs de poubelles de créer le désordre », ajoutant que « même pour les hôtels, cafés et restaurants, il y aura une clause qui les impliquera dans la démarche de préservation de la propreté de Rabat, ils sont aussi responsables ». « Nous devons tous, en tant qu'habitants de la capitale, nous impliquer effectivement dans cette procédure et éviter les erreurs du passé. Je m'adresse aux habitants de Rabat pour qu'ils contribuent à la propreté de leur ville et des conteneurs de déchets », a-t-elle martelé. Dans ce cadre, la présidente du Conseil communal de Rabat a précisé que « comme première expérience, nous avons invité les sociétés délégataires, que nous remercions pour leur coopération, pour de longues concertations à l'issue desquelles elles sont allées sur le terrain et une campagne de nettoyage a été lancée, surtout après que je me suis prise en photo entre les ordures, la semaine dernière à El Youssoufia, tirant ainsi la sonnette d'alarme sur la malpropreté de cette zone ». De plus, l'ancienne Médina de Rabat a été nettoyée pendant trois jours successifs par une équipe présidée pour la première fois par une femme. Achraf EL OUAD 2015-2022, un partenariat qui arrive à son terme
Trois sociétés française, espagnole et libanaise furent retenues pour la gestion de la propreté dans la capitale marocaine. Il s'agit de Plyurbaine Derichebourg, Althenia Sando et Sukleen Averda selon la convention signée par les trois entreprises avec la Wilaya et la Commune Urbaine de Rabat couvrant une période de sept ans (2015-2022). Selon un document de la Commune, les trois sociétés ont été déclarées attributaires de la gestion déléguée des services de propreté au terme d'un appel d'offres international ouvert en date du 25 décembre 2014, auquel six opérateurs professionnels ont soumissionné. Le 4 août 2022, le contrat arrivera à son terme. Entre-temps, le Conseil communal sera en quête de la bonne relève pour une propre capitale.