Selon Said Afif, membre du Comité scientifique, la 3éme dose peut se faire avec un vaccin different. Alors que celle-ci demeure réservée aux personnes les plus vulnérables, l'expert n'exclut pas l'inclusion d'autres catégories de la population. Une hypothèse tributaire de l'examen des données scientifiques au niveau mondial. Détails. Alors que la troisième dose soulève moult interrogations, notamment sur les effets de se faire inoculer une marque de vaccin autre que celle reçue initialement, le Comité scientifique rassure les citoyen que l'utilisation d'un autre vaccin que celui injecté dans les deux premières doses ne pose aucun problème. Dans une déclaration à la MAP, Said Afif, Président de la société marocaine des sciences médicales (SMSM) et membre du Comité scientifique, a indiqué qu'il n'existe aucun problème à mixer deux types de vaccins sur les plans immunologique et scientifique. "En fonction de la disponibilité des vaccins, une personne qui a pris deux doses d'Astrazeneca, peut se faire administrer une troisième soit de Sinopharm ou de Pfizer, et vice versa (..) Donc sur les plans immunologique et scientifique, il n'y a pas de problème", a-t-il expliqué. Selon l'expert, les personnes ciblées par cette nouvelle opération de vaccination sont les plus exposées et plus vulnérables au virus. Il s'agit, entre autres, des personnes qui ont été vaccinées au début de la campagne il y a 6 mois, à savoir les personnes âgées, les individus aux pathologies chroniques, ceux de première ligne, que ce soit le personnel de la santé, le personnel sécuritaire ou de l'éducation nationale. Si le Maroc a opté pour la troisième dose, c'est parce que le Comité a constaté une baisse d'immunité chez les personnes vaccinées il y a 6 mois, précise M. Afif, qui n'exclut pas que d'autres catégories de la population puissent être concernées par la troisième injection. Ceci dépend de l'examen des données scientifiques à travers le monde".