Le Maroc et la Corée du Sud continuent d'approfondir leurs relations bilatérales et d'étendre leur coopération pluridisciplinaire. L'initiative du Maroc de produire 4% de l'hydrogène vert mondial d'ici 2050 a suscité l'intérêt de la Corée du Sud, ce qui en fait le dernier pays à rejoindre les investisseurs étrangers du Maroc dans le secteur de l'hydrogène vert. Le potentiel important du Maroc dans le domaine et ses efforts pour utiliser l'hydrogène vert comme clé de voûte de sa transition verte visent à capter jusqu'à 4 % de la demande mondiale d'hydrogène vert. Quant à elle, la Corée du Sud vise à garantir l'indépendance énergétique en produisant 6,2 millions d'unités de véhicules électriques à pile à combustible et en construisant 1 200 stations de recharge en Corée du Sud d'ici 2040. En effet, l'ambassadeur de la République de Corée au Maroc, Keeyong Chung, a déclaré aux médias marocains que son pays compte organiser un forum conjoint Corée-Maroc sur l'hydrogène vert en novembre prochain, une étape qui pourrait accélérer le passage à la neutralité carbone. Le diplomate coréen a également affirmé que la future collaboration avec le Maroc englobera un certain nombre de domaines de coopération potentielle, notamment le secteur de la défense, le secteur automobile, le secteur médical, l'innovation technologique, les médias et la lutte contre la crise climatique. Vu l'engagement continu du Maroc à développer des solutions d'ingénierie rentables et innovantes sur le plan technologique, Chung a annoncé dans une interview tenue avec le Directeur Général de la MAP, Khalil Hachimi Idrissi, son intention d'« inviter des spécialistes de l'hydrogène, à savoir des universitaires, des entreprises et des associations au Maroc » pour s'entretenir avec leurs homologues marocains. En parallèle, Chung a félicité le Maroc d'avoir mis en place d'importantes politiques extérieures et des accords de libre-échange avec différents pays, ainsi que d'avoir investi en Afrique et aidé les partenaires africains. « Le Maroc pourrait servir de passerelle vers le continent africain pour des partenaires non régionaux comme la Corée », a déclaré l'ambassadeur coréen.