représentation diplomatique éthiopienne à Alger vient d'annoncer la fin de ses activités consulaires. Un arrêt programmé pour le 30 août et qui signifie un coup dur pour la diplomatie algérienne. L'ambassade éthiopienne en Algérie vient d'annoncer l'arrêt de ses activités consulaires dès le 30 août prochain. Une annonce qui prend de court les autorités algériennes et notamment le ministère des Affaires étrangères. L'arrêt des activités consulaires signifie ainsi une nouvelle preuve de la perte d'influence du régime algérien au niveau continental et complique pour les diplomates et citoyens algériens l'accès à l'Ethiopie, dans la capitale Addis-Abeba abrite le siège de l'Union Africaine (UA). A l'heure où nous mettions en ligne, aucune réaction officielle des deux parties n'a été publiée hormis la note d'information publiée par l'ambassade d'Ethiopie en Algérie. Aucune information n'a également filtré sur la marche à suivre pour la participation des citoyens et diplomates algériens aux travaux de l'UA. Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra, avait effectué une visite officielle en Ethiopie le 28 juillet. Ce dernier avait profité de ce déplacement pour proposer une médiation algérienne dans le contentieux du barrage de la Renaissance qui oppose l'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte sur la question de la gestion et de la répartition des eaux du Nil. Le gouvernement éthiopien fait face de son côté à la rébellion de la province du Tigrée. Une région dont le parti local et ancien tenant du pouvoir à Addis-Abeba est en conflit ouvert avec le gouvernement fédéral. Après une phase de recul, les milices tigréennes ont réussi à repousser les forces gouvernementales alors que les négociations patinent... L'Ethiopie doit également faire face aux effets de la pandémie qui ont stoppé net le boom économique que connaissait le pays.