Me Olivier Baratelli, avocat du Royaume dans l'affaire Pegasus, a déclaré que Forbidden Stories et Amnesty International n'ont fourni aucune preuve de l'implication du Maroc, alors que le délai de 10 jours est dépassé. Les accusations d'usage du logiciel Pegasus contre le Maroc continuent d'être infirmés les unes après les autres, vu que les experts juridiques ont relevé à plusieurs reprises le manque de preuves concrètes pour étayer les affirmations selon lesquelles le Maroc aurait utilisé le logiciel Pegasus pour espionner les responsables français. L'avocat français Olivier Baratelli, qui représente actuellement le Maroc dans l'affaire Pegasus, a déclaré dans une récente interview que les groupes qui portent les accusations n'ont toujours pas fourni la moindre preuve crédible contre le Royaume. Forbidden Stories et Amnesty International ont attaqué le Maroc en l'accusant d'avoir inséré le logiciel Pegasus dans les téléphones de plusieurs journalistes français ainsi que celui du président français Emmanuel Macron. "Le délai de 10 jours dans lequel Amnesty et Forbidden pouvaient prouver ce qu'ils affirmaient est expiré. Ils n'ont rien sorti. La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j'ai appelé depuis le premier jour être une supercherie", a déclaré Baratelli, ce mercredi, lors d'une interview sur la chaîne de presse française CNEWS. Le Maroc a fait appel à ce ténor du barreau français pour attaquer en diffamation les ONG ayant initialement déclenché le scandale. Il a annoncé fin juillet qu'il prévoyait de poursuivre les deux organisations pour allégations sans fondement. L'avocat a annoncé qu'il fournirait également un rapport informatique qui « exclura indéniablement toute utilisation par le Maroc de ce logiciel ». Des rapports ont déjà indiqué que le Maroc n'a jamais eu de relations avec NSO group basé en Israël et qui a initialement développé le logiciel en question. L'avocat a conclu l'interview en soulignant le rôle du Maroc comme « un ami de la France qui a beaucoup aidé à déjouer les attaques sur le territoire français ». Il a également imploré les autorités françaises de faire la lumière sur qui pourrait être derrière cette cabale. En effet, la France a été largement critiquée pour ses accusations injustes contre le Maroc, en particulier après que des analystes ont découvert que le président Emmanuel Macron avait été piraté par un logiciel complètement différent, annulant ainsi une grande partie des accusations initiales des deux organisations.