« L'Afrique demeure l'enjeu des Autres sans ses propres acteurs. Il faut réfléchir à l'après-crise de Covid-19 dans un monde incertain en bouleversement géopolitique. C'est une occasion d'imposer la vision de diplomatie économique basée sur le partenariat bénéfique pour servir les intérêts nationaux et panafricains. Il faudra dépasser le Temps politique de compromission (la courte vision politique) pour s'inscrire dans le Temps long de la Stratégie et de la Prospective avec une diplomatie d'influence », telle est la quintessence de la vidéoconférence, qu'organise, demain mardi 6 juillet, l'Institut Mandela, en partenariat avec l'Ecole Doctorale Gouvernance de l'Afrique et du Moyen-Orient (GAMO-UM5) et le Laboratoire de Recherches et d'Actions Diplomatiques (LaRAD). Placée sous le thème « Repenser la Diplomatie Nationale dans une vision panafricaine », cette visioconférence sera animée par d'éminentes personnalités dont le Premier ministre Olivier Mahafaly, le ministre José Brito, l'Ambassadeur Ezzeddine Zayani, l'Ambassadeur Dieudonné Ndabarushimana, Maître Tall Nadia Biouelé, Professeur Mohamed Harakat, Mlle Aube Kouame et M. Jude Chaleureux Mbina. Pour les initiateurs, la nouvelle Afrique stratégique et indépendante doit être capable de tracer sa propre route qui mènera vers le développement vivable et qui repose sur le quadriptyque : vision stratégique ; décision tactique ; action opérationnelle et diplomatie commune. En effet, la doctrine panafricaine devrait guider les pouvoirs publics dans la prise de décisions de souveraineté avec une vision d'influence stratégique, incarnée par une diplomatie commune. « Malgré les dynamiques d'intégration régionale et continentale, nous assistons régulièrement à un manque de vision panafricaniste dans la ou les Diplomatie(s) nationale(s) sur la scène internationale », souligne Dr Paul Kananura, Président de l'Institut Mandela de Paris.