Lors d'un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken a chanté les louanges du Maroc sans aucune mention du dossier du Sahara. Détails. Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est entretenu, ce vendredi, avec son homologue américain Anthony Blinken. Une occasion de mettre le point sur les relations bilatérales et évoquer les questions d'intérêt commun. Contrairement à ce qu'on attendait, la question du Sahara n'a pas été à l'ordre du jour. Les deux diplomates se sont contentés d'évoquer la coopération bilatérale de façon générale et la reprise des relations avec l'Etat d'Israël. A cet égard, le communiqué du Département d'Etat a précisé que « M. Bliken a salué les mesures prises par le Maroc pour améliorer les relations avec Tel Aviv, notant que les relations Maroc-Israël apporteront des avantages à long terme aux deux pays ». Les deux diplomates ont discuté également des perspectives de coopération économique en Afrique, « Ils ont discuté des possibilités d'accroître la coopération en Afrique pour promouvoir la prospérité et la stabilité économiques et le Secrétaire a souligné le rôle-clé du Maroc dans la promotion de la stabilité au Sahel et en Libye », a indiqué le porte-parole du département d'Etat Ned Price. Les Etats unis comptent soutenir les investissements du Maroc en Afrique dans les années qui viennent par une enveloppe de trois milliards de dollars. En outre, Anthony Blinken a salué le leadership du roi Mohamed VI dans la lutte contre le changement climatique et l'investissement dans les énergies renouvelables, tout en encourageant le Royaume à aider à promouvoir la croissance économique verte et le développement en Afrique. Le secrétaire a noté que cette année marquait le bicentenaire du don du bâtiment de la légation américaine à Tanger au peuple américain par le sultan Moulay Slimane, un exemple qui illustre le partenariat stratégique de longue date que les deux pays prévoient de mettre en valeur tout au long de l'année.