Les acteurs du match et tous les téléspectateurs se souviendront longtemps de ce match. Ce sera désormais une référence pour eux. Plusieurs leçons sont à tirer. Ils ont du temps pour y réfléchir et s'en servir. Les faits saillants
Trois faits ont marqué le match CAYB-FAR. 1-Le brouillard qui s'est invité pour causer la suspension du jeu par l'arbitre pendant une quinzaine de minutes. 2-La nervosité des Militaires causée par une dose excessive de préparation mentale qui les a mis sous pression. Ils voulaient absolument gagner au point de perdre leur calme. Ils ont eu des cartons jaunes gratuits et bêtes. On cite pour l'exemple le cas de Réda Slim qui a failli être expulsé pour rien. 3-Les ultimes secondes du match ont été hitchcockiennes, dramatiques aux FAR, très plaisante au CAYB.
Une fin de match hitchcockienne
Quant au match, il a été dominé de bout en bout par les Militaires. Ils ont eu de grosses opportunités. Ils en ont marqué une seule au début du dernier quart du jeu (0-1). Ils ont eu l'occasion de plier le match et d'assurer définitivement leur victoire. C'était le pénalty sifflé aux ultimes secondes en leur faveur. Daoudi l'a raté. L'action suivante leur a été fatale. Leur gardien, Lakred, a très mal dégagé un ballon sans danger. Pire même. Il s'est transformé en passeur décisif, offrant le ballon à un adversaire qui n'a pas refusé l'offrande égalisant inespérément pour son équipe à l'ultime seconde du jeu.
Un nul amer et délicieux
Les Militaires tenaient leur quatrième victoire consécutive. Ils l'ont laissée filer et avec la deuxième position au classement ex-aequo avec le Raja. Les joueurs du CAYB peuvent s'estimer très heureux. Le match nul leur est tombé du ciel. Ils ont été plus que chanceux.