Le Front Polisario et ses partisans ont perdu la guerre du phosphate marocain face aux tribunaux de la Cour suprême Néo-Zélandaise. Celle-ci a rejeté la demande du contrôle judiciaire du Polisario et son représentant sur les « investissements de la Caisse de pension néo-zélandaise au Sahara occidental » le 15 mars. La justice de Nouvelle-Zélande a confirmé que la prise de position des séparatistes du Polisario à l'encontre des décisions qui concernent les affaires d'investissement des fonds de pensions, notamment dans les provinces du Sud est une « question liée au règlement intérieur de ces fonds conformément aux règles et règlements établis pour lui, et qu'il a donc un pouvoir discrétionnaire dans le domaine ». Le tribunal a conclu qu'il n'avait pas compétence et ne peut ainsi s'ingérer dans ces décisions et a donc déclaré qu'il n'avait pas les compétences.
Selon les observateurs, cette défaite est retentissante pour le Polisario en Nouvelle-Zélande qui a investi beaucoup d'efforts pour retirer de la cour cette décision. Le Front séparatiste a entamé des procédures d'introduction d'une action en justice contre la Caisse de pensions Néo-Zélandaise depuis mars 2020, soit un an, mais ne parvient toujours pas à obtenir une décision en sa faveur.
Le Front Polisario a accusé le fonds « d'investir dans les importations de phosphates de manière illégale et importée des territoires occupés du Sahara » et ajoute que cette mesure « vise à arrêter les importations illégales de phosphates du Sahara Occidental ».
La New Zealand Pension Fund est l'outil d'épargne de Wellington qui a été créé pour soutenir les retraites et est évalué à plus de 44,5 milliards de dollars. Ces fonds font partie du forum international des fonds souverains qui adhèrent aux principes de « Santiago » sur les meilleures pratiques en ce qui concerne leur gestion.
Pourtant, le Front Polisario n'avait pas fait obstacle aux envois de phosphates marocains qui provenaient du sud du Maroc en direction de la Nouvelle Zélande en 2019. Il a admis dans un communiqué qu'il n'était pas parvenu à convaincre les entreprises internationales d'arrêter l'achat des phosphates en provenance du royaume.
Une société Néo-Zélandaise a même affirmé que les phosphates du Maroc sont en pleine conformité avec les lois internationales et nationales.