Une nouvelle déception que celle qu'ont reçue l'Algérie et ses alliés, lors du Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine. Ces derniers ont échoué une nouvelle fois dans leur tentative d'impliquer l'UA dans le dossier du Sahara, et cette-fois ci en recourant au parjure. A quelques jours de son mandat, le commissaire algérien audit Conseil, Smaïl Chergui, a échoué de nouveau à infléchir la position de l'instance panafricaine sur le dossier du Sahara. Contrairement aux espoirs de la diplomatie algérienne et de son allié sud-africain, la réunion du Sommet, tenue mardi, a tourné au fiasco. L'Axe Alger-Prétoria-Nairobi a de nouveau tenté, sans succès, d'impliquer l'Union Africaine dans le processus du règlement du conflit artificiel du Sahara, soumis pourtant à la compétence exclusive du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Selon des sources diplomatiques marocaines, le Royaume a choisi, dès l'annonce de cette réunion, de ne pas participer à ce Sommet, dont l'essence même divise l'Afrique et nuit aux efforts onusiens pour trouver une solution pragmatique, durable et mutuellement acceptable au différend artificiel autour du Sahara. Ce Sommet, voué à l'échec, n'a servi en rien l'agenda algérien, sachant qu'il n'a connu que la participation de quatre présidents dont Abdelmajid Tebboune et le président sud-africain, alors que les deux tiers des Etats membres étaient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. Soutenu par le président kényan du CPS, le commissaire algérien Smaïl Chergui a tenté d'introduire une version erronée des conclusions de cette réunion, lesquelles n'ont finalement pas fait l'objet d'un communiqué. Une manœuvre contrée par le Président de la Commission africaine qui a publiquement dénoncé le comportement irresponsable et les manipulations du Commissaire Chergui en soulignant le non-respect des normes et des procédures par le Commissaire sortant, selon les données dont dispose L'Opinion. A l'issue de la réunion, la majorité des membres participants ont rappelé, dans leurs interventions, l'exclusivité du mandat de l'ONU dans la gestion du dossier du Sahara, et ont réitéré l'appui à la résolution 693 adoptée à l'unanimité lors du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement tenu à Nouakchott en juillet 2018 instaurant, la Troïka comme seul mécanisme au niveau de l'Union Africaine pour contribuer positivement aux efforts des Nations Unies sur ce dossier. Une position qui confirme le positionnement confortable du Maroc et la prédominance de sa vision au sein de l'UA, qui n'a plus de rôle à jouer dans le dossier du Sahara, à moins de soutenir les efforts du Secrétaire général de l'ONU. En effet, il s'agit d'une ultime manœuvre de l'Algérie pour pousser l'UA à prendre des décisions hostiles au Maroc, avant le départ d'Smail Chergui du Conseil de Paix et de Sécurité. Cet organe important sera entièrement renouvelé, à l'avantage du Royaume qui sera ainsi débarrassé de la principale source de turbulences.