Conseil de gouvernement : Révision du code de la famille, nominations, magistrats    Cannabis. La filière se consolide sous haute surveillance    Diplomatie : le Maroc futur BRICS ?    Sécurité : la DGSN dresse un bilan prometteur    Belgique : Un début d'épidémie de grippe « relativement précoce »    Le poète marocain Mohamed Aniba Al Hamri n'est plus    Secteur de la santé : la coordination syndicale annonce une reprise des actions    En 2024, Abdellatif Hammouchi a consacré la souveraineté sécuritaire du Maroc et le rôle de Rabat dans la lutte antiterroriste    Drones militaires : informations confuses et illusoires autour de l'usine israélienne de BlueBird Aero Systems au Maroc    IFFHS Awards 2024: Bouchra Karboubi cinquième meilleure arbitre féminine au monde    France: plus de 100 migrants secourus dans la Manche    Les Années de la Culture Qatar-Maroc 2024 : Célébration d'une année d'échanges culturels sans précédent    ICESCO : Lancement de "Montre-moi ton sourire", une bande dessinée pour lutter contre le harcèlement scolaire    Les FAR arrêtent des militaires algériens    La sélection marocaine prend part aux championnats arabes en Jordanie    Brahim Diaz: Madrid avant Paris !    Le MAS se sépare de son entraîneur italien Guillermo Arena    "Sur le point de partir" : Le coach de Galatasaray s'exprime sur la situation de Ziyech    Le code de la famille passé au crible    Gigantesque marche populaire à La Havane contre le blocus américain    Hamas accuse l'entité sioniste de poser de nouveaux obstacles dans les négociations    Eradiquer ensemble le fléau    Hajar Akhoutir, lauréate de marque    Syrie : Les femmes défient le nouveau pouvoir    Donald Trump menace le Canada, le Panama et le Groenland    Le PAM salue les réformes du code de la famille    Des initiatives renouvelées au service du rayonnement culturel du Royaume    Premier League : La série noire de Manchester City va-t-elle s'arrêter là ?    Ligue 1 : Hakimi et Ben Seghir dans l'équipe type de la phase aller    L'adoption de la taxe carbone, une étape cruciale pour l'évolution écologique du Maroc    Managem accélère son expansion en Guinée    GPBM. Ouverture exceptionnelle des banques ce week-end    Chutes de neige de samedi à lundi dans plusieurs provinces marocaines, selon un bulletin d'alerte    Abdeljabbar Rachidi expose à Manama les grandes lignes du chantier de l'Etat social, porté par S.M. le Roi    Manama: Le Maroc participe à la 44e session du conseil des ministres arabes des affaires sociales    Résilience de l'économie malgré les incertitudes    Régularisation fiscale : les guichets de la DGI resteront ouverts en fin de semaine    Lesieur Cristal et Nareva Services. Une alliance pour un avenir durable    L'OPM célèbre le nouvel an avec un programme festif de musique latine    1-54 Contemporary African Art Fair revient pour sa 6e édition en Afrique    Espagne : Le PSOE de Sanchez refuse d'intégrer un groupe parlementaire pro-Polisario    Maroc : Après 62 ans d'attente, les députés adoptent le projet de loi relatif à la grève    Polisario fails to relaunch its friendship group within the European Parliament    Tourisme : près de 97 MMDH de recettes à fin octobre    Bayt Mal Al-Qods : des projets d'une valeur de 4,2 millions $ en 2024    AMMC : Othman Benjelloun renforce sa participation dans le capital de CTM    Un pont de création, de dialogue et d'échanges entre artistes, étudiants et critiques    L'artisanat, une passerelle vertueuse rassemblant dans son savoir-faire toute la diversité du Royaume    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'INPPLC déclare la guerre contre la corruption au Maroc
Publié dans L'opinion le 06 - 01 - 2021

L'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) vient de publier la « Lettre de Probité N°1 » mettant en évidence la situation de la corruption aux niveaux mondial et national avec des chiffres et tendances à l'appui.
Publiée à l'occasion de la journée nationale de lutte contre la corruption célébrée le 6 Janvier de chaque année, cette publication vise à mettre en lumière la situation de la corruption et son développement dans le monde et au Maroc, a expliqué le président de l'INPPLC Mohamed Bachir Rachdi, dans un mot d'introduction, notant qu'elle présente les événements majeurs et les principales réalisations ayant marqué la période couverte.
Dans ce sens, M. Rachdi a rappelé les chantiers prioritaires lancés par l'Instance pour assoir les fondements qui concourent à la mise en place de son référentiel, ainsi qu'à la structuration et au renforcement de ses capacités d'intervention, afin de pouvoir contribuer significativement au changement de cap visé pour un nouvel horizon de mobilisation, de prévention et de lutte contre la corruption dans notre pays.
« Sur le plan national, la corruption, avec ses avancées, ses contraintes et les résistances au changement que rencontre ce chantier national, se trouve en tête des facteurs qui sapent les fondements de l'Etat de droit et favorisent les différentes formes de privilèges, de clientélisme et de népotisme », a-t-il affirmé, relevant que ce fléau remet en cause l'égalité des chances et celle d'avoir accès aux moyens de produire et d'assurer les conditions d'une meilleure et plus équitable répartition des richesses.
Le président de l'INPPLC a mis en exergue le contexte actuel difficile lié à la propagation et la Covid-19 et aux répercussions économiques et sociales qui en découlent, relevant que la crise sanitaire présente des risques d'amplification du phénomène de corruption.
« Le Maroc se trouve aujourd'hui plus que jamais face à de grands défis », souligne le responsable, expliquant que le Royaume doit mettre en place des inflexions majeures tout en veillant à accélérer les réformes structurelles, à même de créer les conditions favorables au nouveau modèle de développement.
Selon la « Lettre de Probité N°1 », le Maroc, malgré les efforts indéniables déployés, continue d'enregistrer des résultats mitigés relevés par des évolutions en dents de scie dans la plupart des classements internationaux, relevant que les conclusions de plusieurs rapports nationaux et internationaux mettent en relief la persistance du caractère endémique de la corruption au Maroc.
Aussi, en référence à l'Edition 2019 de l'IPC de Transparency International, il ressort que la position du Maroc depuis plus de 15 ans se caractérise par une relative stagnation, avec un classement oscillant entre la 73ème et la 90ème position, et une note qui est restée inférieure à 43 sur 100 (loin même de la moyenne de 50).
Le classement des pays, selon la même source, montre que le Maroc a perdu 7 places en 2019, pour s'établir au 80ème rang mondial sur 180. Le score du Royaume a perdu deux points, passant de 43 points sur 100 en 2018 à 41 points sur 100, rappelle la même source.
Abordant l'impact mondial du fléau, l'instance évoque des indicateurs "alarmants", en ce sens que les transactions de corruption effectuées dans le monde en 2019, sont estimées entre 1.500 et 2.000 milliards de dollars, soit 2 à 4 % du PIB mondial, tandis que la dilapidation des deniers publics pour la même année s'élève à 2600 milliards de dollars, soit 5% du PIB mondial.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.