Un jeu qui ne démarre pas. Un match physique et non technique. Oui, il y a un arbitre qui siffle, des joueurs qui courent, qui gesticulent, qui se tapent et qui avancent balle au pied, mais rares sont les séquences élaborées verticalement avec un point de départ et un point d'arrivée. Le ballon est souvent perdu au cours de son acheminement. Bref on n'a rien vu ni de beau ni d'intéressant. Des déchets et rien que des déchets ! La première action presque intéressante est un tir de loin sans danger à la 34ème minute. Puis c'est la panne sèche jusqu'au sifflet final de l'arbitre Sabry.
Une deuxième mi-temps animée, intense et disputée
La deuxième mi-temps reprend et offre la même misère footballistique. Heureusement le pénalty marqué par Treiki en faveur du Rapide Oued Zem à la 54ème minute est là pour débloquer relativement le jeu. Un autre penalty est sifflé mais annulé après consultation de la VAR. Le match s'anime. Les attaques et les contres s'intensifient. Le jeu se fluidifie avec plus de profondeur surtout du côté de l'Olympique à la recherche de l'égalisation. Les Messefouis s'installent dans la moitié du terrain de l'adversaire qui se replie et concentre ses lignes en un seul bloc dont la mission est de défendre le résultat acquis sur le terrain. Ils monopolisent le ballon et accélèrent les assauts sans parvenir à trouver de brèches dans le mur défensif du Rapide Oued Zem bien cimenté et bien compacte.