Selon la dernière édition du rapport Ericsson sur la mobilité, la 5G devrait atteindre 80 millions d'abonnements dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) d'ici 2025, soit 10% du total des abonnements mobiles. La propagation du Covid-19 a eu un impact sur toutes les parties de la société, y compris le secteur des télécommunications. Mais malgré la conjoncture actuelle, le développement de la 5G s'annonce beaucoup plus rapide que toutes les anciennes générations de mobiles, notamment dans la région MENA. Malgré un ralentissement de la croissance de ces abonnements sur quelques marchés, d'autres ont connu une accélération du déploiement commercial, où les abonnements 5G ont dépassé les 500.000. Pour Fadi Pharaon, Président d'Ericsson Moyen-Orient et Afrique, «alors que les consommateurs et les entreprises adoptent de nouveaux comportements numériques imposés par le Covid-19, une importance accrue est apparue pour les réseaux mobiles et fixes en tant qu'éléments centraux des infrastructures nationales critiques». Il ajoute que «la dernière édition du rapport sur la mobilité d'Ericsson réitère l'importance des nouvelles technologies telle que la 5G, non seulement dans l'évolution de la communication, mais également en termes de soutien aux entreprises et aux sociétés durant le télétravail». Nécessite d'une bonne connectivité Outre le rôle crucial qu'Internet a joué lors du confinement, la 5G demeure beaucoup plus importante, y compris pour faire face à la crise sanitaire actuelle. «Les spécialistes médicaux auraient pu utiliser la 5G pour contrôler les équipements médicaux via des centres à distance ou des robots qui y sont équipés, réduisant ainsi le temps que le personnel médical doit passer dans les espaces infectieux», souligne-t-on dans un communiqué, précisant que «six utilisateurs de smartphones sur dix ont une attitude clairement positive à l'égard du rôle qu'elle aurait pu jouer pendant la crise, et environ la moitié d'entre eux sont tout à fait d'accord qu'elle aurait pu offrir à la fois une meilleure capacité de réseau et des vitesses plus élevées que la 4G». 2025, une année prometteuse D'ici 2025, 77% des abonnements mobiles devraient être pour le haut débit. «La région devrait connaître l'un des taux de croissance les plus élevés en matière d'utilisation de données mobiles, multipliant par neuf le trafic total de celles-ci entre 2019 et 2025. Ainsi, la moyenne des données par smartphone devrait atteindre 23 Go par mois en 2025», a relevé le communiqué. Pour ce qui est des connexions d'accès sans fil fixe (FWA), elles devraient atteindre près de 160 millions, ce qui représenterait environ 25% du trafic de données des réseaux mobiles mondiaux, jusqu'à la fin de 2025.