À Casablanca, les start-ups sont soutenues et financées par des « Business Angels » qui tiennent un rôle fondamental dans le développement de ces jeunes entreprises. La 3ème édition du Sommet annuel « Empower 21 » a vu la participation de plus de 50 intervenants de haut niveau. Cette édition s'est tenue sous la forme d'une émission télévisée immersive et interactive sous format digital et en direct dans 3 langues (arabe, français et anglais). Business Angels, entrepreneurs, incubateurs, investisseurs, grandes entreprises, décideurs, coaches, mentors, acteurs du changement... ont tous pris part à cet événement. La contribution des « Business Angels » au sein de l'entrepreneuriat fut l'un des sujets principaux de cet événement qui s'est déroulé dans le strict respect des mesures de protection contre le Covid-19. Leurs interventions sont bien sûr faites dans un cadre tout à fait légal. Ils cherchent à fructifier les fonds qu'ils mettent dans les start-up, aider sur l'aspect financier dans leur développement, comme l'a expliqué le chef du département transformation digitale de l'économie à l'Agence du Développement du Digital (ADD). Une grande partie de ces « Business Angels » ont été eux-mêmes des entrepreneurs, ce qui explique leur envie de prendre part à ces nouveaux projets. Cet entrepreneuriat doit être vu dans sa globalité, préciset-il, il est question d'aller vers une vision globale sur le long terme tandis que sur le court terme, il y a de la valeur « inexploitée » puisqu'il y a des champs d'action. Les « Business Angels » peuvent alors intervenir de plusieurs manières : de la sensibilisation des jeunes entrepreneurs jusqu'au soutien à ces entreprises dans la vente de leurs produits à l'international en passant par le financement, l'accompagnement et la recherche de l'innovation. Le développement de l'écosystème d'accompagnement des start-up est une question fondamentale pour la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI) dont les quarts des membres sont des start-up. La préparation d'un environnement « Doing business » est favorable à cet écosystème afin d'encourager les investisseurs à participer à des levées de fonds et pouvoir prendre part dans des start-up. La confiance est un facteur clé dans les activités économiques en général, ainsi que les relations d'investissement surtout dans l'exemple des start-up et « Business Angels », a estimé M. Lakhdissi, Partner chez Agridata. Qui sont les Business Angels ? Les « Business Angels » tiennent un rôle fondamental en matière de soutien et de financement des start-up. Avec des mises allant quelques fois de 50.000 à 1 million de dirhams par projet, ces « anges » sont des entrepreneurs ou hommes d'affaires qui aiment le risque et investissent généralement dans les domaines technologique, numérique et des énergies renouvelables. La contribution de ces « Business Angels » dans l'écosystème entrepreneurial requiert des mesures et un cadre législatif pour que les acteurs puissent remplir efficacement leurs missions. Soukaïna GUEDIRA