Journée nationale de l'industrie : des indicateurs au vert relèvent la barre des ambitions    La météo du jeudi 17 octobre    Digitalisation et TI : Rencontre de travail entre Ghita Mezzour et le ministre émirati de l'IA    Opération antiterroriste coordonnée par Interpol dans 14 pays, dont le Maroc: 66 personnes arrêtées    44e journée mondiale de l'alimentation: Signature de projets et programmes entre le ministère de l'Agriculture et la FAO    Le Maroc, un « acteur incontournable » en matière de sécurité (OTAN)    Union européenne : les passages clandestins détectés aux frontières en baisse    Infrastructures : en vue du Mondial, les entreprises britanniques à l'affût    Sahara: Vers une diplomatie parallèle renforcée    Le Discours Royal au Parlement marque « un tournant » dans le dossier du Sahara marocain (expert italien)    Affaire Jonathan Harroch : le patron de City Club écroué à la prison d'Oukacha    EU leaders reaffirm importance of partnership with Morocco after CJEU ruling    Températures prévues pour le jeudi 17 octobre 2024    Maroc : 2023, l'année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début du XXe siècle        Météo Maroc. 2023, l'année la plus chaude et plus sèche.    Maroc-UE : la CJUE fait des vagues... l'alliance reste imperturbable    La sélection nationale s'offre encore la Centrafrique    CAF : Le Maroc hôte de la Ligue des Champions d'Afrique féminine du 9 au 23 novembre    Elim CAN 2025 : 8 pays ont déjà validé leur ticket pour la compétition qui se déroulera au Maroc    Bank of Africa : une performance solide au premier semestre 2024 avec un RNPG en hausse de 37 %    Signature d'une série de conventions pour renforcer l'intégration industrielle    Le gouvernement recourt au marché international    Energies vertes : Le Maroc aspire à doubler sa production électrique au Sahara    Maroc-USA: Signature d'un accord de jumelage entre la commune de Dakhla et la ville de Columbus    Sahara: Le Togo réaffirme à l'ONU son soutien au plan d'autonomie    L'INTR EAU d'Agadir : Premier Institut national dédié à la recherche sur l'eau    Armement : Vers le grand come-back du "Made In France" au Maroc    Le Laboratoire de Narratologie célèbre les écrits de Mohamed Berrada    La Fondation Attijariwafa bank inaugure l'exposition de photographie « Génération objectif : Loin des clichés »    Une reine nommée Abdelmoumen!    Rabat : La culture en chœur pour célébrer l'amitié Maroc-Kazakhstan    Interview avec Rachid Ennassiri : « la musique amazighe est en pleine effervescence »    Plus de 10.000 participants attendus au Marathon international de Casablanca    Victoire des Dacia Sandriders au Rallye du Maroc    Agriculture : plus de 4.000 femmes accompagnées par ElleMoutmir    Iran-Polisario. Les fourberies du mollah    Lutte contre la criminalité transfrontalière : le Maroc et la Belgique signent un mémorandum d'entente    France : Le CFCM s'indigne de ceux qui «défendent les crimes de guerre» à Gaza    Liban : Plus de 400.000 enfants déplacés en trois semaines par la guerre    Equipe nationale anglaise: Tuchel nouveau coach    Conseil de l'Europe : Rabat exprime son engagement envers la gouvernance locale, le développement durable et la coopération internationale    Foot: Le Français Hubert Velud, nouvel entraineur de l'AS FAR    Revue de presse de ce mercredi 16 octobre 2024    Gastronomie. Les saveurs camerounaises présentées à Yaoundé    Les éducateurs du préscolaire durcissent le ton en raison des exclusions    Après l'Algérie, l'Afrique du sud et la Namibie se félicitent des arrêts de la CJUE    Concours : DS Art Talents consolide son engagement pour l'art    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Aviculture : Secteur en crise et hausse « non justifiée » des prix des aliments
Publié dans L'opinion le 08 - 12 - 2020

Malgré les nouvelles mesures prévues par le PLF 2021, le secteur avicole sombre dans la crise.
La Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc (FISAMaroc) et l'Association Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles (APV) ont déclaré que les professionnels du secteur souffrent de l'augmentation spectaculaire des prix des poussins. Une hausse qui coïncide avec l'augmentation des prix du poulet sur le marché, au cours de la période précédente.
La même fédération a expliqué que le prix du poussin variait de 5,5 à 6,5 dirhams au marché noir en l'absence d'application de la loi obligeant les incubateurs à ne vendre les poussins qu'aux licenciés. Une faille qui a permis à d'autres personnes de profiter de l'occasion et d'augmenter les prix.
Des problèmes qui perdurent
Dans ce sens, la FISAMaroc a également attiré l'attention sur l'augmentation soudaine des prix des aliments pour animaux annoncée par ses entreprises privées. Chose qui, selon la Fédération, augmentera le coût de production.
La même source a ajouté que l'augmentation de ces prix n'est pas justifiée, notamment dans le contexte actuel, où l'éducateur a connu des revers importants en raison des répercussions de la crise du coronavirus, ainsi que des pertes matérielles qu'elle a causées aux éleveurs.
Par ailleurs, La Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc s'interroge sur la durée pendant laquelle les responsables du secteur continueront à pratiquer une politique de négligence qui laisse certaines choses au hasard. Tandis que l'éleveur continue de payer le prix de ces actes.
La même source a déclaré que les aviculteurs vivent ces jours-ci entre le marteau de la baisse des prix de vente des volailles sur les marchés, et l'enclume des prix élevés des poulets et de la hausse inattendue des prix des aliments pour animaux. Ces éléments ont encore une fois exacerbé la souffrance des éleveurs, qui ont subi à la fois, tout au long de l'année, les répercussions du Coronavirus. Les pertes matérielles, quant à elles, constituaient la continuité d'une souffrance qui dure pendant des années.
Ces problèmes se poursuivent même si le Projet de Loi de Finances (PLF) au titre de l'exercice 2021 prévoit, dans sa version adoptée par la Chambre des représentants, le reclassement de l'aviculture comme activité agricole. Une mesure tant attendue et revendiquée, depuis plusieurs années, par les professionnels de ce secteur.
Arrivé à point nommé pour donner une lueur d'espoir aux aviculteurs pour une relance post-Coronavirus prometteuse, cet amendement de l'article 46 du Code général des impôts vise à considérer l'élevage de volaille en tant que production animale tout comme l'élevage des bovins, ovins, caprins et camélidés.
Il permettra ainsi aux éleveurs de volaille de bénéficier du régime fiscal agricole qui prévoit une série d'incitations à même de promouvoir davantage la compétitivité de ce secteur qui constitue un levier essentiel pour la préservation de l'emploi, notamment en milieu rural.
Hajar LEBABI
Crédit Agricole du Maroc : Soutien total à la FISA
Dans le cadre du cycle de rencontres qu'il a initié avec les différentes fédérations interprofessionnelles de l'agriculture, le Crédit Agricole du Maroc a tenu, mardi 1er décembre, une réunion avec la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA) et ses associations membres. Cette réunion a permis de faire le point sur les réalisations de la filière, notamment dans le cadre du Plan Maroc Vert, l'évolution de ses indicateurs, ainsi que sur ses contraintes et les leviers à actionner pour son développement, mais aussi d'exposer les attentes des opérateurs en matière d'accompagnement financier.
Aviculture : un secteur qui souffre
Le confinement et le recul de la demande ont fortement impacté la filière avicole. L'activité, représentée par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), recense depuis mars 2020 pas moins de 50% de baisse des ventes, à cause du déclin des achats des restaurateurs, des snacks, des hôtels et aussi des ménages du fait de la hausse du chômage. La crise s'est accentuée davantage avec Aïd Al-Adha où la demande des produits avicoles a chuté sensiblement. Avec la période estivale, les vagues de chaleur perturbent également la production et la distribution. Certains exploitants ont préféré réduire ou arrêter complètement la production en attendant des jours meilleurs.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.