«L'autorisation de mise sur le marché conditionnelle des vaccins anti-Covid-19 de Pfizer/BioNTech et Moderna par l'UE pourrait avoir lieu en décembre», a-indiqué, jeudi 19 novembre, la présidence de la Commission européenne? Ursula von der Leyen. A l'issue d'un sommet européen par vidéoconférence consacré essentiellement à la lutte contre la pandémie de Covid-19, Mme von der Leyen a souligné, lors d'une conférence de presse, que «si tout se déroule sans problème, l'Agence européenne des médicaments (EMA) nous indique que l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna pourrait avoir lieu dès la seconde moitié du mois de décembre 2020». Elle a également relevé que l'Agence européenne des médicaments est «en discussions quotidiennes» avec son homologue américaine, la FDA, pour «synchroniser leurs évaluations des vaccins» contre le coronavirus. Mme. von der Leyen a rappelé que l'UE a adopté jusqu'ici cinq contrats avec l'alliance BioNTech-Pfizer, CureVac, AstraZeneca, Johnson & Johnson et Sanofi-GSK pour l'acquisition de vaccins au nom des Etats membres, notant que les négociations se poursuivront avec Moderna et Novavax. «Nous avons constaté avec beaucoup de satisfaction que tous les Etats membres s'étaient engagés à tous acheter les mêmes vaccins et à rester dans notre portefeuille, ce qui est une bonne nouvelle», ajoutant que «ce portefeuille comprenant maintenant cinq types de vaccins — bientôt six si tout va bien — est très important, car il couvre quatre technologies différentes pour la production du vaccin».
Elle a, par ailleurs, affirmé que tous les vaccins du portefeuille de l'UE «seront évalués comme il se doit, avec une analyse de toutes les données, par l'EMA, l'Agence européenne des médicaments, avant que nous les autorisions». Mme. von der Leyen a, dans ce sens, fait savoir que la Commission européenne planche sur une campagne de vaccination afin de soutenir les Etats membres dans leur communication concernant l'importance des vaccins, notant ainsi l'importance de disposer de tests rapides de détection d'antigènes qui ont une sensibilité supérieure à 80% ,tout en insistant sur la nécessité d'établir un cadre pour la validation à l'échelle de l'UE et pour la reconnaissance mutuelle par-delà les frontières.