Les récents actes de provocation menés par le «polisario» dans la zone tampon d'El Guergarate constituent un tournant critique qui menace la stabilité et la sécurité dans la région, et ce, à l'approche de la résolution onusienne sur le Sahara Marocain. Nasser Bourita réagit. Le ministre des Affaires étrangères n'y est pas allé de main morte en déclarant à Dakhla que «le Maroc a toujours considéré qu'il n'y a pas de processus politique avec les gangs, ni avec les bandits et tous ceux qui ont perdu leur crédibilité et qui opèrent en tant que groupes armés et bandes». Et d'ajouter que quiconque se livre aux provocations viole la légalité internationale et s'oppose aux Nations Unies et au droit international. «Aujourd'hui, nous sommes devant des bandits au vrai sens du terme», qui ne peuvent pas être les interlocuteurs du Maroc, a insisté le ministre, notant que cette situation «ne peut constituer le socle d'aucun processus politique». Nasser Bourita a relevé que «les actes de ces bandits» n'affecteront pas la voie sur laquelle le Maroc s'est engagé en conformité avec la légalité internationale, rappelant les positions claires des Nations Unies au sujet de ces provocations et leur illégitimité, tant au niveau du Conseil de sécurité à travers ses résolutions en 2017, que par la voix du Secrétaire général de l'organisation onusienne. Par ailleurs, le chef de la diplomatie marocaine a relevé que l'ouverture des nouveaux consulats à Dakhla, qui coïncide avec le 45ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, revêt une importance particulière pour le Maroc en tant que signal à caractère juridique s'inscrivant dans le cadre de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963, tout en mettant en avant le rôle de ces représentations diplomatiques dans le développement des relations économiques et humaines avec le Royaume.