À quelques jours de l'ouverture de l'année législative, le Parti de l'Istiqlal appelle à réformer le code des élections le plus vite possible et dépasser les divergences par un vote au Parlement. Lors de sa réunion hebdomadaire, tenue mardi 06 octobre sous la présidence du Secrétaire Général, Nizar Baraka, le Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal s'est prononcé sur l'évolution de la situation politique et socio-économique que traverse actuellement le pays. À la veille de la rentrée politique, le Comité exécutif n'a pas manqué de faire le point sur les priorités de la nouvelle année législative, les prochaines échéances électorales ont eu leur part de réflexion. Attachement au choix démocratique Au moment où le Maroc progresse dans sa quête d'un nouveau modèle de développement, le Parti de l'Istiqlal réaffirme son indéfectible attachement aux principes démocratiques qui doivent présider dans la construction du Maroc de demain. Ceci ne passe que par la résolution de la crise de confiance qui ébranle les institutions, précise le Comité. Ce dernier appelle à ouvrir le débat sur la réforme des lois régissant les élections à toutes les perspectives dans les limites des principes fondateurs de la Nation. Code électoral : Le Parlement à la rescousse Alors que la présente législature arrive bientôt à son terme, l'approche des échéances électorales exacerbe les tensions au sein de la classe politique sur la réforme du Code électoral dont les concertations tenues par le ministère de l'Intérieur avec les partis sont toujours en cours. Pour sa part, le Parti de l'Istiqlal appelle à garantir toutes les conditions nécessaires au bon déroulement des prochaines élections. Tandis que les divergences inter-partisanes sont à leur comble surtout sur la question du calcul du quotient électoral, l'Istiqlal s'attache à la légitimité parlementaire pour trancher les divergences. Le Comité exécutif veut dépasser le marasme actuel en soumettant la réforme du code électoral à l'Instance législative. Pour un Exécutif solide Le Comité exécutif demeure fortement convaincu que les prochaines élections doivent déboucher sur une majorité parlementaire forte et homogène afin de former un gouvernement solide qui soit à même de sortir le pays de la situation économique critique qu'il traverse actuellement à cause des effets de la pandémie de la Covid-19. Par ailleurs, le Comité exécutif n'a pas manqué de se féliciter de la position du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans son récent rapport sur le conflit du Sahara marocain où il a réaffirmé que le règlement politique est l'horizon indépassable de toute solution envisageable. Celle-ci ne peut s'éloigner du plan d'autonomie proposé par le Maroc.