L'humeur est plutôt sombre à Rabbouni, Quartier Général des polisariens. Le 31 octobre, date à laquelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies va se réunir pour décider du prolongement du mandat de la MINURSO, se rapproche à grands pas et les cancres du polisario n'ont rien préparé pour cette échéance. Ils n'ont pas réussi à susciter du grabuge médiatisé au poste-frontière Maroc-Mauritanie de Guergarat, malgré l'envoi de pleureurs professionnels. Ils se sont même fait taper sur les doigts à ce sujet par le Secrétaire Général de l'ONU, qui n'aime pas la triche. Et les Mauritaniens, qui surveillent de loin, ont froncé des sourcils, parce qu'ils n'aiment pas voir leurs recettes douanières pâtir des pitreries des trouble-fêtes polisariens. C'est que le parrain algérien a manqué de réviser avec eux la leçon sur les échanges commerciaux ; on n'entrave pas la libre circulation des biens et des personnes (civils). Pour ne rien arranger, ils sont également à court de « fake news » victimaires à raconter aux ONG et médias sympathisants, histoire de les réveiller de leur somnolence. Il faudrait bien rappeler à ces rapaces qu'ils doivent mériter les « dons » algériens qu'ils reçoivent. Mais le pire est qu'ils peinent à faire taire la colère des damnés de la Terre qui croupissent dans les camps de la honte de Lahmada. Ça fait 45 ans qu'ils attendent d'entrer en classe supérieure à Laâyoune. Là-bas, devait les accueillir Aminatou Haïdar avec des antisèches pour leur faciliter le passage. Sauf que cette dernière, que l'on disait héroïne, avant de se rendre compte que c'est pour l'effet narcotique qu'elle provoque chez ceux qui consomment ses propos, est trop occupée à se crêper le chignon avec les autres bonimenteurs polisariens à propos d'une chamelle humanitaire à traire. Bref, les éternels recalés de Tindouf ont le spleen. Ahmed NAJI