Gov. Jay Inslee La situation des Etats-Unis sur le front Covid-19 continue de susciter l'inquiétude ce mois de juillet. Le pays le plus touché au monde vient d'enregistrer un nouveau triste record quotidien de contaminations avec 67 600 nouveaux cas. L'Etat de Washington où le premier cas coronavirus a été détecté en janvier est aujourd'hui aux prises avec la résurgence de nouveaux cas affichant l'un de ses pires bilans depuis le déclenchement de la pandémie. « Si cette tendance devait se poursuivre, nous devrions nous préparer au retour à la case départ, du mois de mars« , met en garde le gouverneur de Washington Jay Inslee... Covid19 – Le combat reprend à Washington Dans ce qui semble être une éternité, l'histoire du coronavirus aux Etats-Unis débute en janvier dans l'Etat de Washington où le premier cas confirmé du pays a été suivi d'une éruption précoce qui s'est propagée avec une férocité alarmante, relate The New-York Times. Certes, l'adaptation rapide des mesures de confinement a pu diminuer le nombre de cas et de décès. Alors que certains Etats dont l'Arizona, la Floride et le Texas ont amorcé leurs plans de déconfinement pendant que le virus y faisait toujours rage, Washington affichait encore un nombre de cas relativement bas et s'apprêtait à s'ouvrir progressivement. Aujourd'hui, ses plans de réouverture sont en suspens, car le coronavirus ravage de nouveau Washington. Depuis la mi-juin, l'Etat a signalé en moyenne 700 nouveaux cas par jour, le bilan le plus lourd depuis le début de la pandémie. Au moins 45,000 cas et 1,400 décès y ont été recensés à ce jour. « Si cette tendance devait se poursuivre, nous devrions nous préparer au retour à la case départ, du mois de mars« , avertit le gouverneur de Washington Jay Inslee, cité par NYT. Covid19 – Un enfant sur trois testé positif en Floride Au Sunshine state, c'est la contamination des enfants qui inquiète le plus. D'aprés les données publiées par l'Etat de Floride, près d'un enfant sur trois dépistés pour le nouveau coronavirus est porteur du virus, alerte The Washington Post. Ce qui intensifie les craintes quant à l'impact encore mal connu du virus sur les jeunes et des patients asymptomatiques. D'ailleurs, Alina Alonso, la directrice du département santé de Palm Beach, a fait part de ses préoccupations lors d'une réunion de la commission du comté mardi sur les effets potentiels à long terme sur les enfants. Plus de 17,073 enfants ont été testés positifs pour le virus en Floride au 9 juillet. Au moins 213 ont été hospitalisés pour des symptômes liés au coronavirus et quatre enfants sont décédés. Par ailleurs, des milliers d'autres n'ont montré aucun symptôme. «Leurs poumons sont endommagés. Mais nous ne savons pas comment cela va se manifester dans un an ou deux , », déplore Alonso, selon le South Florida Sun-Sentinel. La propagation asymptomatique est un autre sujet de préoccupation. Dans tout l'Etat, 31% des 54, 022 enfants qui ont été dépistés pour le virus ou ses antigènes ont été testés positifs. Le nombre de cas positifs chez les mineurs a considérablement augmenté depuis le 26 juin, signale la publication. American Airlines – La pandémie risque de détruire 25000 emplois Doug Parker Côté aérien, fragilisée par la crise du Coronavirus, la compagnie American Airlines a averti 25,000 salariés qu'ils risquaient de perdre leur emploi à l'expiration de l'aide fédérale, le 1er octobre, informe The Wall Street Journal. Le secteur est confronté à une vague de licenciements en raison de la baisse fulgurante de la demande qui a suivi la flambée des nouveaux cas Covid-19 nécessitant la réimposition des mesures de confinement, explique la publication. Alors que les dirigeants du secteur estiment qu'il faudra des années pour que la demande regagne ses sommets de 2019, les compagnies aériennes s'efforcent de réduire leurs coûts pour conserver leur trésorerie. L'American, basée à Forth Worth au Texas, qui devrait avoir 20,000 salariés de trop à l'automne, a déjà supprimé 5 000 postes. L'ensemble des compagnies aériennes ont bénéficié d'une enveloppe de $25 milliards versés par le gouvernement pour couvrir les coûts salariaux. Et ce, dans le cadre du stimulus package de $2.2 trillions approuvé en mars. Les compagnies, de leur côté, s'étaient engagées en échange à ne pas supprimer d'emplois jusqu'au 1er octobre. « Nous avions pour objectif déclaré d'éviter les licenciements car nous pensions que la demande pour les voyages aériens allait rebondir d'ici le 1er octobre. Lequel a été dissipé par l'impact du Covid-19 » explique le patron de l'American Doug Parker, cité par le Journal. La Chine convoque l'ambassadeur américain Politico se penche plutôt sur les tensions sino-américaines. La Chine accuse les Etats-Unis d'avoir tenté d'entraver son développement avec les récentes mesures visant à sanctionner les responsables qui contribuent à éroder l'autonomie de Hong Kong, rapporte la publication. De ce fait, Pékin a convoqué mercredi l'ambassadeur des Etats-Unis pour protester contre l'intimidation exercée par Washington. En effet, le vice-ministre des Affaires étrangères Zheng Zeguang a signifié à l'ambassadeur Terry Branstad que la menace de sanctions et du retrait des privilèges commerciaux en vigueur jusqu'ici pour Hong Kong n'ont rien à voir avec la démocratie et la liberté dans le territoire semi-autonome. Selon lui, il s'agit plutôt d'une tentative d'entraver le développement de la Chine, qui a rétorqué qu'elle imposerait à son tour des sanctions, en représailles. Le président Donald Trump a signé mardi la « loi sur l'autonomie de Hong Kong », ainsi qu'un décret mettant fin au traitement économique préférentiel accordé à Hong Kong, rappelle Politico. Idris Elba ne croit pas à la censure Idris Elba De retour aux conséquences des tensions raciales aux Etats-Unis, l'acteur anglais dit avoir sa petite idée pour traiter les films et les émissions TV ayant une teneur raciste, lit-on sur le site de Fox News. Dans une récente interview accordée au magazine Radio Time, Elba a souligné qu'au lieu de retirer le contenu raciste des plates-formes de streaming vidéo, on devrait plutôt l'accompagner d'une contextualisation. «Je crois fortement à la liberté d'expression. Même si cela ne plait pas à tout le monde « , a déclaré l'acteur de 47 ans. La star de « Cats » ajoute que le racisme et le sexisme devraient être traités de la même manière et que les téléspectateurs doivent être prévenus que tel film ou émission TV peut contenir des blagues ou des thèmes problématiques. « Pour se moquer de la vérité, on doit connaître la vérité« , a-t-il lancé. Et de poursuivre : « Je ne crois pas à la censure. Je pense que nous devrions être autorisés à dire ce que nous voulons dire. Parce que, après tout, nous sommes des créateurs d'histoires. » Les propos d'Elba interviennent en réaction au retrait des films et séries de plusieurs plates formes de streaming pour leur contenu raciste. Et ce, à la suite des tensions raciales provoquées par le meurtre de George Floyd le 25 mai, note Fox News.