Tyler Goodspeed La Maison blanche vient de nommer l'économiste Tyler Goodspeed à la tête du Conseil des conseillers économiques (CEA). Il sera chargé notamment de conseiller le président en matière de politique économique et de riposte à la crise sanitaire dont le bilan ne cesse de s'alourdir, et de détériorer la situation économique du pays... La Maison Blanche nomme Goodspeed à la tête du CEA L'ancien économiste universitaire assumera le rôle de président par intérim du Conseil des conseillers économiques à la Maison blanche. Il sera chargé de conseiller le président en matière de politique économique et d'orientation en ce qui concerne la crise du coronavirus, informe Politico. Goodspeed siège au conseil depuis 2017 en tant qu'économiste principal, économiste en chef pour la politique macroéconomique, puis en tant que membre du conseil. Il devrait rester en poste tout au long du processus de réélection du président Trump. « Tyler est un économiste brillant. Il jouit d'une excellente réputation auprès de toute l'équipe à la Maison Blanche« , a déclaré Kevin Hassett, le président du conseil devenu l'un des collaborateurs de confiance du président. Avant de rejoindre l'administration, Goodspeed a enseigné l'économie à l'Université d'Oxford, et au King's College à Londres. Goodspeed est l'un des rares responsables de l'administration qui ne cachent pas leur homosexualité. Son mari est un collègue universitaire, qu'il a rencontré à l'Institut Adam Smith lors de la présentation d'un livre intitulé "How to Win Every Argument", souligne Politico Le déficit budgétaire américain atteint $3 trillions Selon The Wall Street Journal, la crise sanitaire a fait exploser le déficit budgétaire américain qui a atteint $3 trillions, un niveau inédit depuis la Seconde Guerre mondiale. Rien qu'en juin, le déficit s'est creusé pour atteindre un record mensuel de $ 864 milliards de dollars, soit presque l'équivalent du déficit de l'ensemble de l'exercice précédent, a annoncé lundi le Département du Trésor. Ce déficit est dû principalement aux dépenses de relance liées au programme de prêts destiné aux petites et moyennes entreprises et aux chèques versés directement aux ménages pour les aider à traverser la crise. En revanche, les recettes fiscales ont plongé, notamment à cause de la date butoir du paiement des impôts qui a été repoussée au 15 juillet. Dans le détail, les dépenses ont grimpé en juin à $1,1 trillion, contre $342 milliards à la même période l'an dernier, précise le Trésor. Près de la moitié de ces dépenses ont été affectées aux prêts d'urgence accordés aux petites entreprises dans le cadre du PPP. Par ailleurs, les allocations de chômage sont passées d'environ $2 milliards en juin 2019 à $116 milliards le mois dernier. Ces allocations devraient prendre fin à la fin de ce mois sauf si le congrès décide de les prolonger. Les recettes ont diminué de 13% d'octobre à juin par rapport à l'année précédente alors que les dépenses ont augmenté de 49% conclut le Journal. Covid19 – La Californie, la Floride et le Texas, envahis par le virus. La situation est particulièrement critique en Californie, en Floride et au Texas qui comptent entre eux 100 millions d'habitants, alerte The New-York Times. Les dirigeants de ces trois Etats les plus peuplés du pays ont reconnu lundi que la flambée des contaminations qu'ils combattent depuis des mois est encore en pleine expansion, et pourrait nécessiter le retour à des mesures de confinement plus strictes. Les trois Etats ont signalé un total d'au moins 892,000 cas depuis le début de la pandémie, selon la base de données du NYT. Rien que lundi, au moins 30,000 nouveaux cas ont été recensés, soit 18% du total quotidien mondial. Le gouverneur de Californie Gavin Newsom a ordonné lundi le retour à la fermeture de certains commerces et lieux publics. Les deux plus grands districts scolaires publics de Californie, à Los Angeles et à San Diego, ont déclaré lundi que les cours se feraient à distance à l'automne. Le Texas a aussi fait marche arrière en modifiant ses plans de réouverture. « Le reconfinement au Texas est une possibilité réelle que M. Abbott serait forcé d'imposer dans les prochaines semaines », avertit le Dr.Mark McClellan, médecin et économiste à l'Université Duke, et ancien commissaire de la FDA, souligne le NYT. La grande majorité des parents américains craignent la réouverture des écoles Selon The Washington Post, la plupart des parents américains, démocrates et républicains affirment qu'il serait trop risqué de renvoyer leurs enfants à l'école à l'automne. Et ce, à l'heure où le président Trump fait pression sur les Etats pour qu'ils rouvrent les écoles. Un nouveau sondage Axios-Ipsos publié mardi révèle que 71% des parents américains dans l'ensemble trouvent que le retour de leurs enfants à l'école serait très risqué ou modérément risqué. Alors que chez les démocrates, ce chiffre est nettement plus élevé: 82%, il a tout de même atteint 53% chez les parents affiliés au propre parti de Trump qui considèrent la perspective comme très ou modérément risquée. Cette tendance est particulièrement forte chez les parents afro-américains, quelle que soit leur appartenance politique, dont 89% ont exprimé leurs inquiétudes à ce sujet contre 80% des parents hispaniques et 64% des parents blancs. Par ailleurs, Trump ainsi que de hauts responsables de l'administration insistent sur le retour des enfants à l'école. Le président a même menacé d'interrompre le financement fédéral aux districts scolaires publics qui refusent d'ouvrir les écoles, précise la publication. Angelina Jolie plaide en faveur de l'éducation des jeunes réfugiés Angelina Jolie Dans le contexte de la crise du coronavirus, «Nous devons trouver les moyens» pour assurer la scolarisation et l'apprentissage des jeunes réfugiés, a déclaré l'actrice déjà connue pour son engagement auprès du haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), lit-on sur le site de Fox News. La star de Hollywood qui est aussi l'envoyée spéciale du HCR ajoute que l'enseignement à distance n'est pas une solution pratique sans l'accès aux ressources nécessaires. Elle a averti lundi lors d'une réunion virtuelle organisée par l'Unesco et le HCR que les enfants privés d'accès aux outils d'apprentissage à distance «ne pourraient» jamais retourner à l'école si rien n'est fait d'urgence. « Les enfants des réfugiés étaient deux fois plus à risque d'être exclus de l'école même avant la pandémie du Covid-19 », explique Jolie avant de conclure qu'«assurer l'éducation des enfants des réfugiés est faisable si nous agissons ensemble dans ce sens», rapporte Fox News.