Le prix du baril de pétrole a dépassé pour la première fois de l'histoire le seuil des 120 dollars lundi vers 15H15 GMT à New York, en raison de nouvelles perturbations sur des sites de production au Nigeria. Après être monté à 120,21 dollars, le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin se repliait légèrement à 119,71 dollars vers 15H55 GMT. Ce qui représente encore un gain de 3,39 dollars par rapport à son niveau de clôture vendredi. A Londres, le baril de Brent de la Mer du Nord a aussi battu des records. Le contrat pour livraison en juin s'est hissé à 118,50 dollars, du jamais-vu depuis le début de sa cotation. Il a ainsi gagné près de 4 dollars par rapport à vendredi. Le marché londonien était fermé lundi, mais les échanges électroniques fonctionnaient. Cette nouvelle euphorie des prix est due principalement, selon les analystes, à des sabotages sur les installations nigérianes du groupe pétrolier Shell et à un regain de tensions géopolitiques entre l'Occident et l'Iran, deuxième producteur de pétrole au sein de l'Opep.