Le peuple iranien, sous la direction du CNRI et de Maryam Radjavi, a fait de grands progrès vers la démocratie. Il est désormais impossible d'ignorer les iraniens qui appellent au changement, tant de chez eux que lors des manifestations à travers le monde. Par Hamid Enayat Les progrès sont facilités par les nombreuses manifestations de solidarité organisées par les manifestants nationaux mais aussi par de vives manifestations populaires en interne. Tout au long de l'été, la résistance et la diaspora iranienne ont organisé une série de rassemblements pour un Iran libre dans les grandes capitales occidentales. Les participants à ces rassemblements ainsi que de nombreux dignitaires et hommes politiques ont appelé la communauté internationale à reconnaître le droit du peuple iranien pour un changement démocratique et à reconnaître le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) comme une alternative démocratique au régime des mollahs. Ils ont aussi réitérés leurs revendications en appelant la communauté internationale à mettre fin à la politique d'apaisement qui a encouragé le régime à avoir recours à des actions de plus en plus violentes depuis 2018. Les gouvernements occidentaux ont clairement été invités à transformer leurs déclarations de préoccupation en actions concrètes en faisant pression sur le régime iranien pour qu'il mette un terme aux arrestations arbitraires, à ses projets de missiles bellicistes et nucléaires et surtout à son exportation du terrorisme. Tous ces rassemblements ont eu lieu à un moment où la question de l'Iran est devenue une préoccupation internationale majeure et où le régime des mollahs a intensifié les tensions dans la région dans le but de détourner l'attention des manifestations populaires dans son pays. Décembre 2017 a marqué le début d'un soulèvement national qui s'est poursuivi pendant plusieurs semaines avant d'être brutalement réprimé par les autorités. Mais cela n'a pas empêché les Iraniens de continuer à battre le pavé, à de nombreuse reprise depuis. Les slogans contre la vie chère ont été remplacés par des slogans anti régime et anti gouvernementaux. Ce que Maryam Radjavi, la dirigeante en exil de la Résistance démocratique iranienne, a décrit comme « des années pleines de soulèvements ». Le principal groupe constitutif du CNRI, l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran, a joué un rôle majeur dans l'organisation et la promotion de ces soulèvements. Même le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a reconnu que l'OMPI avait planifié depuis des mois ces mouvements qui souhaitent un changement de régime. Par ailleurs, de plus en plus de responsables iraniens parlent publiquement de l'OMPI comme un élément qui met en péril le système théocratique. On comprend mieux pourquoi les Moudjahidines du peuple d'Iran sont la bête noire du régime iranien depuis des années. En guise de représailles, les mollahs ont exécuté plus de 120.000 membres et sympathisants de l'OMPI depuis 1981, et ce après avoir interdit tous les groupes d'opposition dans le pays et mené une répression violente contre tous les dissidents à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran. Depuis quelques mois, le régime des mollahs a aussi remis en place son terrorisme d'état dans le monde entier. L'attentat à la bombe contre le rassemblement pour un Iran Libre neutralisé a Paris, est l'illustration ultime des craintes du régime iranien face à la montée en puissance de la Résistance dans le pays et à l'étranger. Rappelons qu'un diplomate iranien de haut rang, actuellement détenu en Belgique, est impliqué dans cette tentative d'attentat. En tant que leader du Conseil national de la Résistance iranienne, Mme Radjavi a présenté un plan en dix points pour l'avenir de son pays, qui consacre tous les principes de gouvernance démocratique, de laïcité et de droits humains essentiels à la stabilité régionale et à l'intégration de l'Iran dans la communauté des nations. Aujourd'hui, le régime iranien est dans une position plus qu'incertaine et le CNRI estime que le changement de régime est à portée de main. Ainsi, les gouvernements occidentaux devrait tenir une position plus ferme à l'égard de Téhéran et faire pression sur le régime afin de tenir ses dirigeants responsables de leurs atrocités et de leur terrorisme, chez eux et à l'étranger.