Les médecins de la Santé publique ne décolèrent pas. Les propos tenus à leur égard par le ministre Anas Doukkali ne semblent les avoir convaincus. Ils veulent que des engagements concrets soient pris par le chef du gouvernement et qu'ils soient surtout concrétisés à travers le projet de loi de finances. Ce qu'ils demandent surtout, c'est la revalorisation de leurs salaires et indemnités. Dans un communiqué publié le 3 novembre 2018, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP), l'une des principales organisations syndicales du secteur de la Santé, a appelé à une grève de trois jours, les 19, 22 et 23 novembre 2018, comme on peut lire sur le communiqué illustrant cet article. Ce nouveau mouvement risque de paralyser l'ensemble des services publics de la Santé, à l'exception des services de réanimation et d'urgences. Pour rappel, face à l'annonce des démissions collectives des médecins du public, le ministre de la Santé a souligné, fin octobre dernier à la Chambre des conseillers, l'engagement de son département à améliorer les conditions de travail des médecins, des infirmiers et de tous les cadres médicaux.Cet engagement doit être traduit dans les faits, sinon les démissions se poursuivront, menacent les grévistes, et les grèves aussi.