Sept personnalités politiques congolaises, membres des Forces politiques et sociales acquises au changement, ont adressé une lettre agrémentée d'un ultimatum au premier ministre, chef du gouvernement nommé par le président Joseph Kabila, suite à l'arrangement du 27 avril, faisant partie de l'accord du 31 décembre 2016. Selon l'arrangement, le Rassemblement avait droit à 12 ministères et 3 sous-ministères dans le gouvernement de Bruno Tshibala. Les signataires reprochent au chef du gouvernement de ne pas avoir respecté l'arrangement en question. Ils lui reprochent également d'avoir agi sans les consulter pour la constitution du Conseil national de suivi de l'accord et du processus électoral (CNSA) et qu'ils sont sous représentés aussi bien au gouvernement qu'au sein du CNSA. Ils ont souligné qu'ils ont été trahis par le chef du gouvernement et « par le népotisme caractérisé de décisions injustes, prises en dehors de toute concertation ». Les signataires de la lettre ont accordé au chef du gouvernement 48 heures pour rétablir les choses et notamment, la prise en compte de leurs structures dans le processus de prise de décision, la réparation des préjudices politiques et la réorganisation du fonctionnement du rassemblement, afin de garantir la représentativité de toutes les structures.