Aziz Akhannouch vient d'être élu à la tête du RNI par 1707 voix contre 98 pour son rival Rachid Sassi. Akhannouch devient donc le 4e président du parti de la colombe. Dans sa toute première allocution de Rniste en chef, il a résumé sa vision, en arabe dialectal et en tamazight en deux mots : sérieux et action. « Agharass agharass !» a-t-il ajouté. Comme il l'a fait en présentant son programme, Akhannouch a exhorté les Rnistes à se tourner vers l'avenir en privilégiant la proximité avec les citoyens. Il les a assurés que leur volonté sera respectée dans toutes les décisions que le parti devra prendre. Ne se déclarant ni pour ni contre l'alliance avec le PJD, il a sollicité l'aval des congressistes pour entamer les négociations avec le chef du gouvernement désigné et l'a obtenu sur le champ par ovation. Il a aussi souhaité la bienvenue au Secrétaire général de l'UC, venu le féliciter. Akhannouch s'est déclaré favorable à l'alliance avec ce parti. Son mandat démarre donc sur les chapeaux de roue. Dans les 48 heures, il prévoit de rencontrer Benkirane, fort du soutien du congrès extraordinaire. En attendant la tenue du congrès ordinaire, d'ici trois mois au maximum, les instances décisionnaires du RNI restent en fonction en attendant leur renouvellement. En attendant, la colombe reprend son envol avec une nouvelle énergie. Aziz Akhannouch a remporté, haut la main, l'élection.