Le 14 novembre 2016, en parallèle aux négociations de la COP22, se tiendra au « Palmeraie Conference Center » à Marrakech, le 2e Sommet des Elus locaux et régionaux pour le Climat autour du thème « Financer la mutation durable des territoires ». Ce Sommet est organisé par l'Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC)et l'Association des Régions du Maroc (ARM), en partenariat avec l'ensemble des grands réseaux internationaux de gouvernements locaux et régionaux. Tous se mobilisent autour de la « Finance Climat », et s'inscrivent en accord avec le Royaume du Maroc, pour faire de cette COP un rendez-vous résolument tourné vers l'action. Les réseaux ont répondu présents (AIMF, Comité Européen des Régions, CLGF, CCRE-CEMR, CGLU, CGLU-Afrique, Climate Alliance, The Climate Group, C40, Energy Cities, Euro Cities, FMDV, ICLEI, Metropolis, Nrg4SD, ATO, R20), et représentent à eux seuls 5 milliards d'individus, soit 70% de la population mondiale. L'AMPCC et l'ARM sont deux réseaux marocains dont la vocation est d'accompagner, soutenir, conseiller et apporter une aide technique et administrative aux villes et aux régions marocaines. Leurs actions portent sur le renforcement des capacités et sur le développement des réseaux locaux et internationaux. Suite à la première édition du Sommet des Elus Locaux pour le Climat, qui s'est tenu à Paris en décembre 2015, cette seconde édition s'inscrit dans la continuité de la « mobilisation pour l'action et l'impact » des gouvernements locaux et régionaux. Cette année le Sommet s'ouvre pour la première fois aux acteurs régionaux, avec un large focus sur les territoires africains. Ce Sommet se positionne ainsi sur une thématique nouvelle : la Finance Climat des Territoires, sujet essentiel pour contribuer au financement de l'action locale en faveur du climat. En effet, selon le rapport 2015 de la Cities Climate Finance Leadership Alliance -CCFLA sur« l'Etat de la Finance Climat infranationale », il est estimé qu'entre 4,5 et 5,4 mille milliards de dollars d'investissements par an seraient nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique à deux degrés d'ici 2050. C'est pourquoi, les élus locaux et régionaux du monde entier invitent les acteurs du financement du développement durable à venir partager leurs expertises, afin d'ériger pour la première fois une véritable culture financière commune, et nouer des coopérations inédites. Sont concernés notamment les Pays les moins avancés (PMA) et les petits Etats insulaires en développement (PEID), qui sont les plus touchés par les conséquences du dérèglement climatique.