Sur le site, situé en plein cœur de la ville ocre, l'atmosphère a été détendue à la fin de la troisième journée. Les derniers visiteurs quittent les lieux et les exposants démontent leurs stands. Cet événement, désormais le plus grand salon tech du continent, avait attiré des dizaines de milliers de personnes venues des quatre coins du monde avec . Les visiteurs ont remarqué dès les premières heures une différence notable. « On respire mieux cette année », glisse un exposant en refermant ses cartons. Plus d'espaces, une meilleure aération, des parcours de visite repensés... les améliorations ont été visibles. La troisième édition du GITEX Africa a clairement franchi un cap en matière d'organisation. « Tout a été pensé pour améliorer l'expérience globale », confirme un représentant de l'Agence de Développement du Digital (ADD), co-organisatrice de l'événement avec le ministère de la Transition numérique et Kaoun International. Résultat : les quelque 15.000 exposants issus de 130 pays ont évolué dans un cadre fluide, fonctionnel et accueillant. Des allées plus dégagées, des zones de respiration mieux réparties, et une circulation naturelle entre les pavillons. Une coordination au cordeau La réussite de cette troisième édition repose aussi sur une mécanique parfaitement huilée entre partenaires. La synergie entre institutions, prestataires et organisateurs a permis d'absorber une fréquentation massive sans accrocs : 650 institutions gouvernementales représentées, 350 investisseurs, 660 conférenciers internationaux, et plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Sécurité sous haute vigilance Chaque visiteur devait passer par un portique de détection semblable à ceux des grands aéroports internationaux. Dès l'entrée, le ton était donné. Chaque visiteur devait passer par un portique de détection semblable à ceux des grands aéroports internationaux. Le dispositif, aussi rigoureux que discret, mobilisait des centaines d'agents de la Sûreté nationale, des forces auxiliaires et des équipes de sécurité privées, tous placés sous la coordination d'un centre de supervision en temps réel. Sur l'ensemble du site, la présence policière était visible, rassurante et parfaitement orchestrée. Résultat : pas le moindre incident à signaler. Sur l'ensemble du site, la présence policière était visible, rassurante et parfaitement orchestrée. Un défi logistique maîtrisé en centre-ville Organiser un salon de cette envergure en plein centre de Marrakech aurait pu virer au casse-tête. Il n'en fut rien. Grâce à un maillage précis entre la Wilaya, les forces de l'ordre et les organisateurs, la circulation est restée fluide. Des itinéraires de délestage, un réseau de navettes renforcé et une signalétique claire ont facilité les accès au site, même aux heures de pointe. Un accueil à la hauteur des standards internationaux Autre point fort relevé : l'accueil. Agents d'orientation multilingues, staff souriant, assistance sur site et services de renseignement efficaces... tout a été mis en œuvre pour que chaque visiteur, investisseur ou exposant trouve réponse à ses besoins. Une démonstration de professionnalisme qui n'a pas échappé aux délégations étrangères. La réussite de cette troisième édition repose aussi sur une mécanique parfaitement huilée entre partenaires. Un pari réussi pour Marrakech Au-delà des conférences, des innovations exposées et des partenariats signés, cette édition 2025 aura surtout démontré la capacité de Marrakech à accueillir un événement de rang mondial dans des conditions optimales. Le GITEX Africa 2025 s'est refermé comme il avait commencé : avec rigueur, sérénité et ambition. Une édition qui marque un tournant dans l'histoire du salon et peut-être dans celle de l'écosystème tech africain.