Le taux de croissance à été revu à la baisse par rapport aux 3% prévus pour cette année par l'institution de Bretton Woods. Ce déclin est principalement attribué à la diminution anticipée de la production pétrolière à mesure que les champs pétroliers existants arriveront à maturité. De ce fait, la croissance enregistrée devrait être principalement tirée par l'économie non pétrolière. Malgré les baisses attendues de la production pétrolière, la croissance resterait soutenue à moyen terme par de nouvelles explorations et par la croissance de l'exploitation minière, de l'exploitation du bois et celle de l'agriculture, d'après la Banque mondiale. En effet, le taux de croissance prévu pour 2025 est le même que celui de 2023 qui était en baisse par rapport aux 3% enregistrés en 2022. Cette diminution est attribuée à la baisse de la demande mondiale et aux perturbations du transport qui ont affecté les industries du bois et du manganèse. À l'avenir, selon l'institution financière, des mesures plus profondes seraient nécessaires pour stimuler la croissance et améliorer durablement les conditions de vie sans compromettre la viabilité des finances publiques et de la dette. Il serait crucial pour le Gabon « de rehausser la transparence de la gestion des ressources afin d'en permettre une utilisation plus socialement optimale, notamment axée sur des investissements productifs dans le capital humain et dans les infrastructures », propose la Banque mondiale.