Dans son dernier Baromètre économique de la Cemac de décembre 2023, l'institution de Bretton Woods, indique que plusieurs facteurs pourraient affecter négativement les perspectives économiques de ce pays à la suite du coup d'Etat du 30 août dernier, notamment, les sanctions régionales qui «pourraient mettre en péril la croissance et les sources de financement régional, ce d'autant plus que le Gabon s'appuie de plus en plus sur les marchés régionaux pour combler son besoin de financement». De plus, l'impact potentiel de ce coup d'Etat sur la confiance des investisseurs pourrait affecter négativement les perspectives économiques à court terme, d'après l'institution. Le Gabon, à la suite du coup d'Etat du 30 août dernier, a été pour rappel, suspendu de plusieurs instances dont la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac), jusqu'au retour à un ordre constitutionnel dans le pays. Selon les projections de la Banque mondiale avant le coup d'Etat, le Gabon devrait atteindre une croissance de l'ordre de 2,8% en moyenne sur la période 2023-2025. Toutefois, l'augmentation de la production de manganèse, de bois et des palmiers à huile, ainsi que le dynamisme des secteurs des bâtiments et travaux publics et des services permettrait de compenser le déclin attendu de la production d'hydrocarbures à moyen terme, à mesure que les gisements de pétrole atteindront leur maturité, rapporte la presse locale citant l'institution.