Cette hausse est principalement due à l'accroissement des déplacements au Burundi et au Soudan, a indiqué l'agence migratoire onusienne dans un rapport. Le Soudan seul comptait 11,4 millions de déplacés en octobre, contre 10,7 millions en août, à cause du conflit en cours et des inondations saisonnières. C'est la première fois que le nombre de déplacés soudanais a franchi le seuil des 11 millions depuis le début du conflit, a précisé l'OIM. «On compte environ 11,4 millions de personnes récemment déplacées de force depuis le début du conflit au Soudan, dont 8,3 millions au sein de leur propre pays et 3,1 millions dans des pays voisins depuis le début du conflit en avril 2023 », poursuit l'organisation. Parmi les autres pays comprenant d'importantes populations de déplacés, on peut citer la Somalie avec 3,5 millions de déplacés, l'Ethiopie avec 3,3 millions et le Soudan avec 2 millions. Les facteurs clés des déplacements dans la région sont le conflit, les inondations engendrées par les fortes pluies, la sécheresse et l'insécurité alimentaire, qui touche particulièrement l'Ethiopie, le Kenya et la Somalie, d'après l'OIM.