« Les perspectives de coopération entre le Maroc et la France sont prometteuses et couvrent divers domaines stratégiques », a souligné, le président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Patrick Martin à l'occasion de la rencontre économique organisée conjointement par la CGEM et le MEDEF, en marge de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron. Le même professionnel a insisté sur le renforcement du climat de coopération entre les deux pays, se transformant en une relation dynamique et fructueuse. Il a également mis en avant le rôle essentiel des partenariats public-privé pour accélérer les échanges économiques et favoriser une croissance commune, alignée avec les objectifs des deux nations. « Nous partageons des ambitions communes et une vision élevée", a-t-il relevé. De son côté, Chakib Alj, président de la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a valorisé cette alliance historique, citant les récentes ententes signées pour renforcer davantage cette coopération. Il a évoqué notamment les avancées marocaines dans l'énergie, l'hydrogène vert, ainsi que dans l'industrie aéronautique et ferroviaire, des secteurs porteurs de développement. Selon lui, « la notion de co-investissement en Afrique pourrait ouvrir des perspectives prometteuses en faveur d'échanges économiques innovants et durables ». Mohamed El Kettani, co-président du club des chefs d'entreprises France-Maroc, a quant à lui mis en avant le potentiel exceptionnel de cette coopération, appuyée par une vision stratégique commune. Il a rappelé les ressources naturelles exceptionnelles du Maroc, avec un potentiel éolien et solaire parmi les plus importants du continent africain, capable de relever les défis énergétiques nationaux et de servir de modèle pour d'autres pays de la région. Ross McInnes, également co-président du Club, a salué la résilience et la stabilité du Maroc, des atouts précieux pour les entreprises françaises. "La position géographique du Maroc, associée à sa proximité culturelle avec la France, en fait un partenaire naturel pour les entreprises françaises », a-t-il conclu.