« Le Maroc est un modèle d'innovation et d'engagement en faveur du développement des infrastructures, une caractéristique essentielle pour répondre aux besoins croissants en matière de transport sur le continent », a déclaré Boudali à l'occasion du premier congrès de l'UAOTL, tenu en marge du salon Logiterr 2024. Il a mis en avant l'importance de l'UAOTL, dont la mission est de mobiliser le secteur privé, les entreprises, la société civile et les gouvernements pour participer activement à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), initiée en 2019. "L'objectif principal est d'unir tous les acteurs autour de cette vision collective," a-t-il expliqué. Initiative Royale pour l'Atlantique En s'exprimant sur l'initiative Royale pour l'Atlantique, Boudali reste convaincu que : "C'est une opportunité idéale pour renforcer les échanges commerciaux, notamment via le futur grand port de Dakhla." Cette initiative incarne parfaitement la dynamique d'intégration que le Maroc souhaite promouvoir. "Au nom de la Commission, nous sommes ici pour soutenir et encourager cette démarche," a-t-il confié. Il a également souligné que ce projet a le potentiel d'ouvrir de nouveaux horizons commerciaux, facilitant ainsi les échanges. Il a ajouté que cette initiative représente véritablement la colonne vertébrale de l'intégration régionale et est essentielle pour bâtir un avenir commercial dynamique et inclusif. Boudali a qualifié le Maroc de "véritable portail de l'Afrique," mettant en avant son infrastructure moderne et ses politiques proactives. Le royaume est bien positionné pour devenir un hub logistique incontournable, facilitant les échanges entre les pays africains. "L'expertise marocaine peut servir de modèle pour le reste du continent, favorisant des échanges commerciaux plus fluides," a-t-il ajouté. Vision pour un transport intégré Boudali a également évoqué les défis à relever pour améliorer les conditions de transport, notamment les obstacles administratifs, les infrastructures inadaptées et la sécurité routière. "Pour avancer, nous devons travailler ensemble, partager nos expériences et nos connaissances," a-t-il affirmé. Il a mentionné les efforts de sensibilisation et de mobilisation qui seront entrepris pour engager les différentes parties prenantes dans cette démarche d'intégration régionale. L'expert a appelé à une action collective, déclarant : "Il est essentiel de placer les citoyens et les organisations au cœur de l'intégration africaine." Pour lui, "c'est en unissant nos forces que nous construirons un avenir prospère et intégré pour notre continent." Il a également insisté sur la nécessité d'une collaboration renforcée pour faire face aux défis contemporains, encourageant les pays africains à tirer parti de leur potentiel collectif. Cette vision d'un transport intégré et sécurisé en Afrique repose sur l'idée que le succès économique du continent dépend de la capacité à créer des synergies entre les nations. "L'intégration est la clé de la prospérité," a-t-il conclu, soulignant que l'avenir du transport en Afrique repose sur la coopération et l'engagement commun.