En raison des risques sur sa santé déjà fortement dégradée depuis un AVC dont il a été victime en octobre 2018, Ali Bongo a été contraint par sa famille à mettre un terme à la grève de la faim qu'il observait depuis la mi-mai dernier pour réclamer la libération de son épouse et son fils aîné. Il aura tenu deux semaines. «Son entourage l'a supplié d'arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s'était dégradée», a confié un proche cité par la presse gabonaise. Avec cette grève, Ali Bongo est parvenu à conclure un marché avec les militaires au pouvoir au profit de ses deux derniers fils, Jalil et Bilal, qui ont fini par quitter la résidence de Libreville de leur père pour regagner Londres où ils vivent désormais. Ali Bongo est aujourd'hui en bonne santé.