br Selon le chef du dossier nucléaire iranien, cité mardi 29 septembre par la chaîne Press-TV, l'Iran va bientôt informer l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'uncalendrier en vue de l'inspection de son second site d'enrichissement d'uranium. "L'Iran va informer prochainement l'AIEA du calendrier des inspections de son second site d'enrichissement", à Fordoo, près de la ville sainte de Qom au sud de Téhéran, a déclaré Ali Akbar Salehi. Par ailleurs, deux cent trente-neuf députés iraniens, sur un total de 290, ont appelé mardi les grandes puissances à ne pas rater une occasion "historique" lors des discussions le 1er octobre à Genève sur le programme nucléaire iranien. C'est ce qu'a rapporté le site de la télévision d'Etat. Révélations L'Iran a admis la semaine dernière qu'elle construisait un second centre d'enrichissement de l'uranium, en dehors de celui de Natanz dans le centre du pays, faisant fi des sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies qui l'enjoint depuis plusieurs mois de cesser ses activités d'enrichissement, tant que l'AIEA n'aura pas apporté la preuve du caractère pacifique du programme nucléaire du régime islamique. L'uranium enrichi sert de combustible pour une centrale nucléaire mais entre aussi, à un niveau élevé d'enrichissement, dans la fabrication de matériel fissile pour une bombe atomique. Vendredi, à l'occasion du sommet des pays du G20 à Pittsburgh aux Etats-Unis, les présidents américain Barack Obama, et français Nicolas Sarkozy, ainsi que le Premier ministre britannique Gordon Brown ont menacé l'Iran de nouvelles sanctions s'il n'acceptait pas une inspection du nouveau site par l'AIEA. Les révélations sur la construction de ce second site sont intervenues quelques jours avant une réunion le 1er octobre à Genève de représentants des pays dits 5+1 (Etat-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et de l'Iran.