Cette décision arrive six mois après avoir suspendu l'adhésion du Gabon en réponse au coup d'Etat qui a renversé le président Ali Bongo. La CEEAC note dans son communiqué «des avancées significatives dans le retour à l'ordre constitutionnel» avec notamment la mise en place d'un chronogramme de transition de 24 mois. Par ailleurs, le siège de la CEEAC est également maintenu à Libreville rapporte, l'Agence gabonaise de presse (AGP). La junte qui a renversé Bongo est toujours au pouvoir, mais elle a annoncé en novembre son intention d'organiser des élections en août 2025. Tenu sous le thème «la CEEAC à la croisée des chemins vers la consolidation et la réforme pour relever les défis de l'intégration régionale en Afrique centrale», ce Sommet s'est également penché sur d'autres sujets importants, notamment la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.