Alors que de nombreuses voix s'élèvent dans les camps de Tindouf réclamant la fin de la séquestration et des détournement des aides, le polisario, dont l'activisme au service du terrorisme est désormais connu, tente désespérément de faire diversion. Jetant son dévolu sur la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour s'attaquer à l'accord de pêche UE-Maroc, en prétendant représenter «le peuple sahraoui», il a été remis à sa place. Dans sa plaidoirie du mardi 24 octobre devant la CJUE, l'avocat de la Commission européenne, l'Espagnol Daniel Calleja a rappelé encore une fois, l'illégitimité des séparatistes du polisario à s'autoproclamer porte-voix du «peuple sahraoui». En montrant que le polisario ne représente que lui-même, Me Calleja a souligné que le Maroc est le seul à pouvoir garantir les activités de pêche et leur durabilité. L'avocat a aussi mis en exergue l'importance des accords pour la population sahraouie. Ses collègues Frederik Naert, du Conseil européen, et Andrea Gavela, avocate de l'Espagne, ont eux aussi rappelé ces évidences. « L'Espagne défend le rôle central des Nations Unies dans la recherche d'une solution durable, juste et mutuellement acceptable pour le Sahara », a affirmé l'avocate espagnole, ajoitant que le polisario n'est pas en droit «de se considérer directement ou indirectement concerné» par l'accord de pêche qu'il tente de mettre en cause. Il est prévu que l'avocat général de la CJUE, Maciej Szpunar, rende ses conclusions avant le 21 mars 2024. Le verdict final sera prononcé autour du mois de juin prochain. Pour rappel, dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la 5ème session de la Commission Mixte Maroc-UE, en charge du suivi de l'Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable, tenue jeudi 13 juillet à Bruxelles, l'Union européenne a souligné que les relations avec le Royaume dans le domaine de la pêche «s'inscrivent dans un partenariat global et mutuellement bénéfique, qui fait du Maroc et de l'UE des partenaires stratégiques pour la stabilité, le développement et la prospérité dans la région».