L'Observateur du Maroc. Quel a été le bilan de ces dernières années d'activité pour Espaces Essaada ? Amine Guennoun. Espaces Saada est présent sur le marché de l'immobilier social et de moyen standing depuis plus de 10 ans et a réalisé plus d'une vingtaine de projets immobiliers s'étendant sur tout le territoire marocain. Situés dans les villes de Tanger, Martil, Fès, Oujda, Skhirat, Casablanca, Mediouna, Deroua, Berrechid, Rahma, Dar Bouazza, Marrakech, Tamensourt, Agadir et Ait Melloul, ces projets totalisent 54000 unités comprenant des lots de terrain ainsi que des appartements et des villas réalisées. Le tout est en accord avec les normes de qualités du groupe Palmeraie Holding. Durant les quatre dernières années, la société s'est beaucoup agrandie, a atteint un niveau de résultat satisfaisant et acquis beaucoup de foncier. Aujourd'hui, l'assiette foncière de l'entreprise est estimée à plus de 1.000 ha. Quel a été votre bilan en 2013 ? Au cours de l'année dernière, le chiffre d'affaires a progressé de plus de 50% et le résultat net de 104%. La demande est encore forte au Maroc et le déficit important. Nous comptons nous ouvrir sur de nouvelles zones à travers le Maroc et nous renforcer là on nous sommes déjà présent. Nous nous développons aussi en Afrique. D'ailleurs nous avons déjà signé deux conventions au Gabon et en Côte d'Ivoire et sommes en train de prospecter de nouveaux pays. Que pensez vous des nouvelles dispositions concernant le logement moyen standing contenues dans la loi de finances 2014 ? Ce projet de loi est une avancée puisqu'une partie de cette population est très mal servie. Maintenant, la problématique reste la faisabilité du projet. Le foncier, qui peut porter ce projet, n'existe pas surtout dans les grandes villes. Le ministère de tutelle doit résoudre cette équation.