La nouvelle chaîne de télévision, lancée hier par le magnat des médias Rupert Murdoch, Talk TV, commencera par la diffusion d'une interview de l'ancien président des Etats-Unis Donald Trump. La chaîne que mise sur les débats animés ne pouvait pas trouver mieux. Et cela donne une indication sur sa puissance. Sur le terrain des réseaux sociaux, le rachat de Twitter par le patron de Tesla et de Space X, Elon Musk, devrait débloquer le compte de D. Trump qui avait été suspendu définitivement le 8 janvier 2021. Il avait pourtant 89 millions d'abonnés. Toutefois, l'ancien président a déclaré qu'il n'allait pas reprendre son activité sur Twitter et utiliser TRUTH la plate-forme qu'il avait lancée lui-même en réponse à la censure et qui reste pour le moment limitée au public américain. De toute façon qu'il retrouve son compte ou pas, le rachat de Twitter l'a mis au devant de la scène médiatique. Avant le rachat de Twitter, Elon Musk a critiqué à de nombreuses reprises le réseau social, notamment au sujet de la liberté d'expression et de la modération des contenus, qu'il juge trop sévère. Politiquement engagé, le réseau est accusé de partialité en faveur des démocrates par de nombreux républicains et de violer la liberté d'expression en suspendant les comptes conservateurs. "La liberté d'expression est le socle d'une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus", a déclaré lundi Elon Musk, cité dans le communiqué de Twitter annonçant son rachat pour 44 milliards de dollars. Le nouveau patron de Twitter a promis plus de liberté, plus de transparence et moins de spams sur le réseau social. "Nous devrions être très réticents à supprimer des choses ou à suspendre des utilisateurs définitivement. Une page est tournée dans la vie de Twitter accusé avec Facebook et YouTube de contribuer à la propagation de la désinformation, à la radicalisation de pans de la société et, au final, à des violences dans la vie réelle.