Le CIJM a publié sur son site les conclusions du président de la Commission de coordination des jeux d'Oran: « Bernard Amsalem a analysé la situation actuelle et a fait part de sa préoccupation et de son inquiétude face aux retards de construction des infrastructures, d'achèvement des appels d'offres, de mise en place de programmes de technologie et de transports ». La situation est critique d'autant plus que la Commission estime qu'il est impossible de réaliser les projets nécessaires aux jeux en six mois. C'est d'autant plus inquiétant que le Comité n'a pas pu entendre les explications du directeur général du comité d'organisation Salim Ilès. Selon, le CIJM, sa communication en visioconférence n'a pas été possible. Défaillance d'internet, affirment certains commentateurs. En plus des infrastructures sportives et d'accueil, le réseau internet est indispensable pour l'organisation de tels jeux. Rien ne pourra être fait sans. Néanmoins, le CIJM n'a pas encore évoqué l'idée du retrait des Jeux à l'Algérie. Mais quand il dit qu'il ne peut pas mettre en danger le prestige des Jeux, on peut comprendre la tendance. Car il y a un autre problème. La participation d'Israël. Alger fait de l'opposition à Israël un pilier de sa politique interne, même si on lui trouve pas mal de contradictions. Par exemple, lorsque le chef d'état-major Saïd Chengriha se rend en Egypte à une exposition militaire où Israël est présent. Plusieurs opposants au régime d'Alger l'ont relevé dans leurs interventions sur les réseaux sociaux. Or, une chose est sûre, toute opposition à la participation israélienne sera lourde de conséquences. Ce qui est arrivé à la Malaisie est un indicateur fort. La Fédération mondiale de Squash a annulé les compétitions internationales prévues dans ce pays parce que le gouvernement malaisien a refusé d'accorder des visas aux joueurs israéliens. Bref, pour le moment, il s'agit bien d'un problème technique et logistique qui risque d'enlever à l'Algérie l'organisation les Jeux méditerranéens. On en saura un peu plus, à la fin de la réunion du Comité.