Le président sénégalais Macky Sall a mis fin, jeudi, à certains désaccords ayant surgi entre les différents pôles politiques (majorité, opposition et non- alignés), lors de la révision du code électoral, en décidant de faire valoir la position de certains membres de partis de l'opposition qui ont proposé un scrutin départemental avec une clé de répartition privilégiant 55% d'élus sur la liste proportionnelle et 45% d'élus à partir de la liste majoritaire. Macky Sall qui présidait un conseil des ministres a ainsi mis fin à une série de rumeurs et de polémique au sujet d'un éventuel report des élections locales prévues le 29 juin prochain. En ce qui concerne les villes (Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès), les candidats élus proviendront des scrutins majoritaire et proportionnel organisés dans les communes qui constituent l'agglomération urbaine, lit-on dans un communiqué du conseil des ministres parvenu jeudi soir à la MAP. Par ailleurs, le président sénégalais a décidé d'alléger les procédures de constitution des dossiers de candidature. Ainsi, l'extrait de casier judiciaire sera versé dans le dossier après la proclamation des résultats, par chaque candidat élu. Macky Sall a, en outre, décidé de raccourcir, le délai qui sépare la date limite de dépôt des candidatures et le jour de la tenue du scrutin, en le portant de 80 à 60 jours, précise-t-on de même source. Auparavant, le ministre sénégalais de l'intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo a présenté au conseil une communication sur les réformes du Code électoral, relevant pour l'ensemble des négociations engagées sous son autorité, 75 points d'accord et deux points de désaccord. Les deux points de désaccord portent sur la clé de répartition des élus sur les listes majoritaire et proportionnelle pour le scrutin départemental et sur le mode d'élection des membres des conseils de ville qui concernent Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès. MAP