Ph. Archives – Le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, participant à une action de l'Unesco au Maroc. La Journée internationale de l'éducation a été célébrée dimanche 24 janvier. L'occasion de rappeler l'importance de la valorisation des compétences au Maroc et dans le Maghreb dans un contexte de crise sanitaire.
Dès les premiers jours de la pandémie du Cvid19, l'Unesco à travers son programme intergouvernemental « la Coalition mondiale pour l'éducation de l'UNESCO » avait lancé une académie mondiale des compétences le 15 juillet 2020. L'objectif était de créer des partenariats dans le domaine des compétences pour l'employabilité avec ses pays membres, en vue de former un million de jeunes et d'adultes d'ici juillet 2021. Au Maroc et en Tunisie, à travers la plateforme PIX, plus de 30.000 bénéficiaires jouissent ainsi d'un positionnement de leurs compétences numériques et de parcours pour renforcer ces dernières, tandis que les acteurs nationaux bénéficient de formations pour concevoir et déployer les campagnes. Dans le cadre de la troisième édition de la journée internationale de l'éducation, l'UNESCO s'est donné pour objectif de placer l'apprentissage au centre du processus de reprise post-Covid19. D'après les données collectées par l'UNESCO, il y aurait 1,6 milliard d'apprenants (élèves, étudiants, universitaires, bénéficiaires des programmes d'alphabétisation ) dans plus de 190 pays à souffrir de l'interruption des cours. La moyenne mondiale de journées d'école perdues et fermetures d'écoles a été estimée à 100 journées. Dans les cinq pays du Maghreb, ce sont en moyenne 79 journées dont ont été privés les élèves et les étudiants. Oumaima Bouzmane – Journaliste stagiaire