Le développement soutenu qu' connu le Maroc au cours des dix dernières années, lui a permis d'échapper à la dépendance des fluctuations de la production agricole. Dans un entretien à Radio Orient diffusé mardi premier juillet, A. Lahlimi a précisé que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) au Maroc est passé de 3,5 % à 4,6 %, au cours des dix dernières années, expliquant cette évolution par une forte croissance du PIB non agricole de 6,6 % en 2007 A. Lahlimi a souligné, en outre, que le secteur des nouvelles technologies connaît actuellement une croissance annuelle de 15 %, ajoutant que les investissements, qui ne représentaient que 20 % du PIB, il y a dix ans, se situent actuellement à 30 %. Dans ce contexte favorable, a-t-il noté, le chômage a connu une nette tendance à la baisse, passant de 13,8 % en 1999, à 9,8 % en 2007 et à 9,2 % actuellement. "Avec une inflation moyenne de 1,8 % au cours de la période 1998-2006 et une amélioration du revenu disponible de 4,1 %, en monnaie courante, le pouvoir d'achat a connu une évolution de 2,3 % en moyenne par an", a précisé A. Lahlimi. Le Haut Commissaire au Plan a signalé par ailleurs que l'Initiative nationale pour le Développement Humain (INDH) a permis de réduire la pauvreté, qui est passée de 15,3 % en 1999 à 9 % en 2007. L'indice de développement humain (IDH) au Maroc, mesuré par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a connu un taux de croissance de 1,6 % entre 2000 et 2006 contre 1 % entre 1995 et 2000. Concernant le niveau d'accès de la population aux services sociaux de base, A. Lahlimi a fait savoir que le taux d'électrification est passé de 50,2 % en 1994 à 83,7 % en 2006 au niveau national et de 9,7 % à 64,8 % en milieu rural, et que le nombre de ménages accédant à l'eau potable est passé de 44,1 % à 71,9 % durant la même période. L'habitat insalubre a reculé, quant à lui, de 20,7 % en 1985 à 6,5 % en 2007, a précisé le Haut commissaire.